Christophe Castaner, patron de LREM, a tenté de minimiser le rôle d’Alexandre Benalla avant et après la manifestation du 1er mai, affirmant qu'il ne s'occupait en aucun cas de la sécurité du président.
«Je ne crois pas qu’aucune mission particulière était confiée à ce monsieur pour réorganiser la sécurité du président» a-t-il affirmé, ajoutant que «la sécurité (de l’Elysée) est totalement indépendante et placée sous une autorité militaire et policière».
![Emmanuel Macron, accompagné d'Alexandre Benalla, au Salon de l'Agriculture le 24 février 2018 [Ludovic MARIN / AFP/Archives]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/350110df8db881aeb5c6fb1089fda8843e4110d6.jpg?itok=Y49BQ3Sj "Emmanuel Macron, accompagné d'Alexandre Benalla, au Salon de l'Agriculture le 24 février 2018. [Ludovic MARIN / AFP/Archives]")
«J’ai entendu dire...»
Pourquoi, alors, Benalla a-t-il été vu sur divers déplacements présidentiels alors qu'il était censé être rétrogradé ? Christophe Castaner a semblé embarrassé par la question. «Au Panthéon (NDLR : lors de l’entrée de Simone Veil le 1er juillet), il faisait la gestion du protocole pour les VIP», a-t-il répondu. Concernant la visite privée du couple Macron à Giverny, plus récemment, «Il y a de la logistique aussi», a affirmé le leader de LREM. «La sécurité relève du GSPR et seulement du GSPR» a-t-il insisté. Quant au rôle d'Alexandre Benalla dans le bus de l'équipe de France, l'homme politique a affirmé : «J’ai entendu dire qu’il était en charge de la logistique des bagages».
Le député a ensuite expliqué qu’Emmanuel Macron ne voulait pas «commenter les faits». «Il veut une réorganisation globale (des services de l’Elysée, NDLR), et il s’exprimera» quand elle sera faite, a-t-il affirmé.