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Jean Castex : Tout ce qu'il faut savoir sur le nouveau Premier ministre

Choisi par le gouvernement pour gérer au mieux la sortie de crise du coronavirus, Jean Castex a été nommé Premier ministre ce vendredi 3 juillet. Inconnu du grand public, ce politique âgé de 55 ans est un proche du pouvoir depuis longtemps.

Jeudi 2 avril, sur le plateau de TF1, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé que Jean Castex était chargé de la «coordination d’un groupe de travail interministériel pour réfléchir à la stratégie de déconfinement». Haut fonctionnaire, élu local, énarque... L'homme semble avoir toutes les qualités requises pour plaire à Emmanuel Macron et devenir son nouveau bras droit. Ancien conseiller à la Cour des comptes, il a une expertise accrue des institutions, ayant occupé plusieurs postes dans différentes administrations, notamment à la Santé.

Côté politique, Jean Castex a travaillé comme directeur de cabinet de Xavier Bertrand – d'abord au ministère de la Santé, puis à celui du Travail. Nicolas Sarkozy, alors président de la République, l'a ensuite pris dans son cabinet : dans un premier temps comme conseiller aux affaires sociales, dans un second comme secrétaire général adjoint de l'Elysée jusqu'à la fin de son mandat.

Un familier de l'exécutif

Comme son père Marc Castex, qui fût notamment sénateur du Gers entre 1980 et 1989, il a fini par franchir le Rubicon de la politique en devenant maire de Prades (Pyrénées-Orientales) en 2008, élu sous les couleurs de l'UMP (ex-LR). Un fauteuil sur lequel il est toujours assis, puisqu'il vient d'être réélu dès le premier tour avec plus de 75% des voix. Il est également conseiller départemental depuis 2015.

Jean Castex est un familier de l'équipe gouvernementale actuelle, du fait qu'il a été nommé dès 2017 délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, avant de devenir, en janvier 2018, délégué interministériel aux grands événements sportifs.

Il a même été pressenti pour succéder à Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur, ou encore pour prendre la tête de la SNCF. Finalement, c'est donc dans le costume de «Monsieur déconfinement» qu'il se retrouve au plus près de l'exécutif.

«C'est un type très solide et pragmatique, un organisateur hors pair, assure dans le Figaro Xavier Bertrand, l'ancien ministre de la Santé qui en avait fait son directeur de cabinet. Ce n'est pas le genre à imaginer un plan de sortie de crise qui serait parfait sur le papier, mais pas sur le terrain !» Ce que les millions de Français confinés ont hâte de découvrir...

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