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«Ligue du Lol» : démissions, mises à pied... quelles conséquences ?

Le groupe «ligue du LOL» rassemblait quelques uns des comptes français les plus populaires de Twitter. Le groupe «ligue du LOL» rassemblait quelques uns des comptes français les plus populaires de Twitter. [DAMIEN MEYER / AFP]

L'affaire de la «Ligue du Lol» prend de l'ampleur depuis plusieurs jours. Plusieurs des membres de ce groupe accusés de se livrer à des faits de harcèlement notamment envers des femmes avaient annoncé leur démission ou faisaient face à des procédures de licenciement ou de suspension.

Dix ans après la création du groupe «Ligue du Lol» sur Facebook, de nombreux témoignages ont dénoncé les messages parfois violents reçus de la part de ses membres.

Photomontages pornographiques, blagues sexistes... Certaines victimes ont même fait état d'entraves à leur carrière.

les mises à pied

Un journaliste de Libération, connu pour avoir créé le groupe Facebook décrié, a été mis à pied à titre conservatoire par la direction du journal, qui a précisé qu'il ne s'agissait pas, pour le moment, d'une «sanction». Un autre journaliste du quotidien a également été mis à pied. 

Tous deux avaient posté des messages sur Twitter afin de présenter leurs excuses et de donner leur version de l'affaire. 

Le rédacteur en chef Web des Inrocks a également été mis à pied à titre conservatoire.

Enfin, un autre journaliste, collaborateur du média Usbek & Rica, a également été mis à pied.

Les retraits de postes

Le rédacteur en chef du «Tag Parfait», magazine de la culture pornographique, a annoncé son retrait de ses fonctions au sein de la rédaction. 

Les mises à l'écart

Un journaliste, à la tête d'un podcast sur la plate-forme «Nouvelles écoutes», a été écarté. Le studio a annoncé avoir mis fin à sa collaboration avec lui.

Démission refusée

Un journaliste du site Slate, a proposé sa démission, qui lui a été refusée. «On a découvert sa participation au groupe à l'occasion (de l'affaire). Il n'a jamais ni menacé, ni insulté, ni harcelé personne. Son seul tort est d'avoir continué à faire partie de ce groupe, sans prendre garde et s'en écarter», a expliqué le cofondateur du site, Jean-Marie Colombani.

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