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Décès de Jacques Chirac : les réactions en France

Jacques Chirac est mort à l'âge de 86 ans. Jacques Chirac est mort à l'âge de 86 ans. [PATRICK KOVARIK / POOL / AFP]

L'ancien président de la République Jacques Chirac est décédé ce jeudi matin à l'âge de 86 ans. Sous le choc, de nombreux politiques français lui ont rendu hommage.

Les ex-présidents

François Hollande a salué «un combattant qui avait su établir un lien personnel avec les Français».

«C'est une part de ma vie qui disparaît aujourd'hui», a réagi Nicolas Sarkozy tandis que Valéry Giscard d'Estaing a exprimé «son émotion».

le gouvernement

Le Premier ministre a fait part de sa vive émotion. «Nous perdons un homme qui a compté dans la vie du pays. Et dans la mienne», a souligné Edouard Philippe. Et de poursuivre : «Quand j'étais jeune, il était le patron de mes deux patrons en politique (Alain Juppé et l'ancien maire du Havre Antoine Rufenacht). C'est dire combien je le respectais. J'aimais l'homme, j'étais fasciné par le politique et j'admirais sa capacité à incarner la France».

«J'ai aimé Jacques Chirac pour sa constance à dire non aux extrêmes, à toutes les forces de haine et de mépris qui, elles, hélas, ne meurent jamais. J'ai aimé Jacques Chirac pour sa détermination à faire obstacle au projet fou de guerre en Irak, en 2003, qui lui a valu tant de reproches et de critiques et à laquelle l'histoire a rendu hommage», a écrit Bruno Le Maire, ministre de l'Economie sur Facebook. 

Les institutions

Selon Gérard Larcher, président du Sénat, l'ex-maire de Paris «incarnait l'âme de la France». A l'Assemblée nationale, les députés ont respecté une minute de silence en hommage à l'ex-chef d'Etat, à la tête de la France de 1995 à 2007. 

«Jacques Chirac fait désormais partie de l'Histoire de France», a déclaré le président de l'Assemblée dans un communiqué, Richard Ferrand. «Une France à son image : fougueuse, complexe, parfois traversée de contradictions, toujours animée d’une inlassable passion républicaine». Le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius a salué un homme qui n'a «cessé d'être épris de la République et de la servir».

Les personnalités publiques

De nombreux autres politiques ont également réagi. comme. A commencer par son ami Alain Juppé. «C'est une immesne tristesse qui m'étreint»,a-t-il confié.

«Il aimait la France mieux que d'autres depuis. Et pour cette part là, nous lui sommes reconnaissants», a tweeté le chef des file de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon.

«Paris est en deuil», a déclaré Anne Hidalgo.

François Bayrou, président du MoDem et ancien ministre de Jacques Chirac, a salué jeudi l'«attachement à l'unité des Français et aux valeurs républicaines» de l'ancien chef de l'Etat.

L'ex-ministre de la Transition écologique François de Rugy et le président du parti Les Patriotes Florian Philippot lui ont également rendu hommage.

Ami proche de l'ancien président, Jean-Louis Debré a salué «un homme de coeur» et un «grand combattant politique». «Il avait plusieurs personnalités. L'homme de coeur préoccupé par ses concitoyens, désireux de les écouter, de les comprendre en allant vers eux. Le fantastique homme de culture et d'humour, qui était une façon pour lui d'entrer en contact avec les gens», a déclaré l'ancien président du Conseil constitutionnel à l'hebdomadaire Le Point. Il  a également salué un «grand combattant politique, dans les campagnes électorales, aussi bien nationales que départementales ou municipales, qui ne voulait pas rester enfermé dans son bureau ou dans la main des communicants, mais qui tenait au contact permanent avec les Français».

Jacques Chirac «a su être le visage d'une France de la diversité et des terroirs, de l'enracinement et de l'ouverture au monde», a souligné Dominique de Villepin, ancien secrétaire général de l'Elysée et hôte de Matignon de 2005 à 2007. Et de poursuivre : «Aujourd'hui je pleure un homme qui a occupé une place immense dans ma vie, à qui je dois mon engagement en politique et la fierté d'avoir pu servir et représenter mon pays. Merci Monsieur le Président».

Michel Platini à CNEWS : «J’ai côtoyé Jacques Chirac au cours des 40 dernières années. Nous avons travaillé ensemble en 1998 pour que notre pays soit fier de sa Coupe du monde. Jacques Chirac aimait la France, profondément, ardemment. Rien de ce qui touchait la France ou les Français ne lui était indifférent. Avec sa disparition notre pays perd l’un de ses plus fidèles chevaliers».

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