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Vaucluse : deux enfants de 4 et 7 ans retrouvés morts après avoir été étouffés par leur mère

La mère des deux victimes vivait mal la séparation avec leur père, a-t-elle raconté dans une lettre qu'elle a laissée à son domicile

Les pompiers ont fait la macabre découverte lundi soir. Un garçon de 4 ans et sa soeur de 7 ans ont été retrouvés morts dans leur domicile, à Cavaillon (Vaucluse), a rapporté La Provence. Selon des sources concordantes, ils auraient tous deux été étouffés par leur mère.

Cette dernière vivait mal la séparation avec leur père, selon une lettre qu'elle a laissée à son domicile. C'est justement le père de famille qui a alerté les policiers, après avoir découvert ses enfants inanimés au côté de leur mère dont il était séparé, sur le lit parental, vers 22h15, a précisé la Direction de la sécurité publique du Vaucluse, confirmant l'information diffusée en premier lieu par le quotidien La Provence. 

Prostrée à l'arrivée des secours, la mère de famille a été hospitalisée d'office et n'avait encore pu être entendue mardi soir, a indiqué le procureur de la République d'Avignon Philippe Guémas.

«Endormis au Lexomil avantd'être étouffés»

«L'autopsie réalisée jeudi par l'Institut médico-légal de Nîmes devra le confirmer, mais il semblerait que les deux enfants ont été endormis au Lexomil, (un anxiolytique) avant d'être étouffés», a précisé le procureur. Le couple s'était séparé il y a deux ans, mais continuait à cohabiter jusqu'au départ du père au mois d'août, a expliqué le procureur. Ce dernier, âgé de 34 ans, qui avait l'habitude de prendre des nouvelles quotidiennement est retourné lundi soir au domicile «inquiet» faute de réponses à ses appels, a ajouté la même source.

La mère aurait tenté de mettre fin à ses jours

Une source policière souligne que la «mère vivait mal la situation» de séparation d'avec son compagnon, insiste-t-on de source policière.

La mère, âgée de 42 ans, aurait tenté de mettre fin à ses jours mais était consciente à l'arrivée de son ex-compagnon. Elle a laissé un courrier expliquant son geste et a reconnu les faits, a indiqué la même source. «On peut supposer qu'elle ait pris des médicaments, mais cela devra être confirmé par des examens médicaux», a expliqué M. Guémas, ajoutant que son état de santé ne permettait pas de l'interroger.

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