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Menace d'attaque de l'ultradroite contre Macron : deux nouveaux suspects présentés à la justice

Deux nouveaux suspects dans l'enquête sur un projet d'attaque contre le président Emmanuel Macron en novembre 2018 ont été présentés à la justice vendredi en vue d'une mise en examen par un juge antiterroriste, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Les deux hommes, de 30 et 45 ans, avaient été arrêtés mardi en Moselle et placés en garde à vue à la demande des magistrats instructeurs, selon des sources concordantes.

Ils ont été déférés vendredi après-midi devant un juge d'instruction du pôle antiterroriste du tribunal de Paris en vue d'une mise en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», a précisé cette source.

Selon une source proche du dossier, ces deux suspects sont soupçonnés d'avoir «pris part à des réunions au cours desquelles étaient évoquées des projets d'action violente notamment contre le président de la République».

Quatre sympathisants de l'extrême droite radicale, en contact via une page Facebook contestataire baptisée «Les Barjols», sont déjà mis en examen dans ce dossier, dont les deux principaux sont toujours en détention provisoire.

Un projet d'attaque lors des commémorations du 11 Novembre

Ils sont accusés d'avoir évoqué un projet d'attaque contre le président Macron lors de sa tournée liées aux commémorations du 11-Novembre. Selon une source proche de la défense, les menaces étaient cependant restées vagues et inabouties.

Les enquêteurs s'étaient décidés à intervenir après avoir eu vent du déplacement d'un retraité isérois en Moselle, où Emmanuel Macron se trouvait pour son périple mémoriel sur le centenaire de la fin de la Grande Guerre

Ce dernier administrait la page identitaire des «Barjols» dans l'Isère, vecteur de ses appels enflammés aux accents de sédition, notamment contre l'immigration, considérée par eux comme la source principale des maux de la société française. Une page particulièrement active à l'aube du mouvement des gilets jaunes.

«Il semble que le président de la République était pour eux une cible potentielle, même si le projet n'était pas abouti», avait déclaré en 2018 au JDD le secrétaire d'État à l'Intérieur et ex-n°1 de la DGSI Laurent Nunez.

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