En direct
A suivre

À Marseille, pas d'union des gauches pour le moment

La France insoumise refuse que sa tête de liste soit un membre du PS. La France insoumise refuse que sa tête de liste soit un membre du PS. [LUDOVIC MARIN / AFP]

À trois mois des élections municipales, La France insoumise (LFI) envisage de faire cavalier seul à Marseille. Lors d’une assemblée communale le 13 décembre dans la cité phocéenne, LFI s’est interrogée sur son appartenance au Printemps marseillais (PM).

Ce rassemblement des gauches (PS, PC, LFI), de syndicats et de collectifs citoyens est entré en campagne. Benoît Payan, président du groupe PS au conseil municipal est pressenti pour prendre la tête de la liste PM aux élections de mars 2020. Pourtant, le texte voté à la suite de l’assemblée prévoit de discuter d’une «alliance avec le Pacte démocratique [un collectif de militants associatifs] et le choix d’une tête de liste non PS, en rupture avec le passé», annonce LFI dans un communiqué.

«Les socialistes sont coresponsables de la situation dramatique de la ville», affirme Mohammed Bensaada, co-chef de file LFI pour ces municipales 2020 à Marseille, selon Le Monde. Les insoumis «prendront eux-mêmes les contacts pour la formation d’une éventuelle liste alternative vraiment ouverte en vue du grand changement à Marseille», précise le parti de Jean-Luc Mélenchon.  Ils ne refusent pas pour autant la participation à une liste commune, et annoncent également souhaiter un rapprochement avec la liste Europe-Écologie Les Verts, qui fait pour le moment campagne seule.

Une division qui inquiète les partisans de gauche, alors que la succession de Jean-Luc Gaudin, maire LR de Marseille, est au coeur de toutes les préoccupations.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités