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Une adolescente de 17 ans décède d'un choc toxique provoqué par un tampon hygiénique

Le décès est intervenu en seulement 48 heures. [Photo d'illustration / KENZO TRIBOUILLARD / AFP].

Elle s'appelait Maëlle et avait la vie devant elle. L'existence de cette adolescente belge de 17 ans, a pourtant brusquement pris fin, le 9 janvier dernier, des suites choc toxique, lié à l'utilisation d'un tampon hygiénique.

Comme l'expliquent les médias belges, la jeune femme avait d'abord été traitée pour une grippe gastro-intestinale mais très vite tout a dégénéré. 

A la fièvre et aux nausées ont succédé les vomissements puis des troubles de la vue. C'est lorsque sa tension est descendue à un seuil très bas de 5.3, que sa mère a appelé une ambulance pour la conduire à l'hôpital.

A nouveau examinée, le diagnostic ne change pourtant toujours pas et ce n'est que lorsqu'elle sera transférée dans un autre établissement, en soins intensifs, que le verdict, terrible, tombera.

Un décès intervenu en seulement 48 heures

Un médecin s'aperçoit enfin que Maëlle souffre d'un choc toxique dû à son tampon, mais le mal est trop avancé pour être traité. C'est la fin.

L'adolescente est morte le jeudi 9 janvier à 17 ans d'un choc septique, soit «moins de 48 heures» après les premiers symptômes. Un drame terrible qui vient endeuiller toute une famille.

«Ca n'arrive pas qu'aux autres»

Laurence, la mère de Maëlle, a rendu hommage à sa fille sur Facebook en publiant plusieurs posts et a lancé un avertissement au public, prévenant que «cela n'arrive pas qu'aux autres».

Elle a par ailleurs indiqué préférer que les gens donnent à une association pour lutter contre les cancers chez les enfants plutôt que d'envoyer des fleurs pour les funérailles.

Le syndrome du choc toxique est une complication liée à une infection qui se développe sur les personnes porteuses de la souche de staphylocoque doré.

Une bactérie largement répandue dans la population

La bactérie, présente dans ou sur le corps (nez, gorge, peau et parfois vagin) de 30 à 40 % de la population, n’est en soi, pas dangereuse pour la femme.

Mais elle peut le devenir si plusieurs facteurs sont réunis : la femme doit abriter dans son vagin un staphylocoque doré, elle doit avoir ses règles et avoir gardé une protection hygiénique intravaginale trop longtemps.

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