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Il fait un rodéo et une course-poursuite avec son enfant de 2 ans dans la voiture

L'homme a failli renverser un policier pour ne pas se faire arrêter (image d'illustration).[Pascal PAVANI / AFP]

La vie de son fils comptait moins que de se faire prendre. Un homme de 28 ans a été jugé lundi en Haute-Savoie, pour avoir forcé un contrôle de police et déclenché une course-poursuite à Annemasse, alors qu’il roulait feux éteints et à vive allure en plein centre-ville avec son enfant de 2 ans sur le siège arrière.

Les faits se sont déroulés le 10 septembre dernier, vers 23h. Le chauffard, qui roulait à toute allure dans les rues, était repéré par une patrouille qui allait tenter, en vain, de l’intercepter. Pour ne pas se faire arrêter, il dépassait même les 100 km/h et n’hésitait pas à rouler sur un espace vert ou prendre un rond-point en sens inverse, raconte Le Dauphiné Libéré.

Alors qu’un policier s’était positionné au milieu de la chaussée, il a fait  mine de ralentir avant d’accélérer, obligeant l’agent à utiliser son arme et à finalement sauter sur le bas-côté, pour ne pas se faire renverser.

La course folle du fuyard a heureusement pris fin quelques instants plus tard, lorsque son véhicule s’est retrouvé coincé par des poteaux. Mais son interpellation a été mouvementé, le délinquant ne se laissant pas faire et des jeunes du quartier venant s’en mêler.

Des passagers «terrorisés et choqués»

Une fois celle-ci réalisée, les forces de l’ordre ont eu la désagréable surprise de voir que le chauffard n’était pas seul dans la voiture. Sa petite amie de 19 ans était assise à ses côtés et son fils de 2 ans se trouvait sur la banquette arrière. Des passagers «terrorisés et choqués», rapporte le journal local.

Lors du procès, la présidente a fait part de son incompréhension quant au comportement du fuyard, qui, ses délits routiers du soir mis de côté, était en règle et ne risquait donc rien de plus en s’arrêtant devant la police.

Jugé pour ces faits mais aussi pour un excès de vitesse et une conduite sous stupéfiants intervenus trois mois plus tôt, l’homme a pu bénéficier de la clémence de la justice. Alors que le procureur demandait quatre mois de prison avec maintien en détention, la révocation d’un précédent sursis de deux mois et l’interdiction de passer le permis pendant trois ans, le tribunal l’a finalement condamné à huit mois aménageables en détention à domicile sous bracelet de surveillance. Son permis lui a été retiré sans qu’il puisse le repasser pendant un an, et il devra également verser 1.000 euros au policier qu’il a failli renverser et 800 euros à son fils pour préjudice moral.

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