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Procès Daval : la thèse du viol post mortem mise à mal par un médecin légiste

Le procès de Jonathann Daval s'est ouvert lundi 16 novembre.[PATRICK HERTZOG / AFP]

Avancée par les avocats de la partie civile lundi, lors du premier jour du procès de Jonathann Daval pour le meurtre de sa femme Alexia, la thèse d’un viol post mortem sur celle-ci a été immédiatement mise à mal par l’un des médecins légistes, ce mardi.

Interrogé ce mardi matin par l’un des avocats de Jonathann, l’expert scientifique a rendu bancale cette nouvelle accusation. «Non seulement, je n’ai pas de preuve d’un rapport post mortem, mais je n’ai pas d’arguments positifs en ce sens», a-t-il indiqué.

Alors que la partie civile avait appuyé ses propos en parlant de présence de spermatozoïdes dans le corps de la victime, mais aussi sur ses vêtements, le médecin légiste a expliqué qu’«il n’est pas du tout anormal qu’on retrouve encore des spermatozoïdes trois jours après (un rapport)»,  Jonathann Daval affirmant en avoir eu un avec sa femme à ce moment-là.

Par ailleurs, l’expert a annoncé à la cour n’avoir découvert aucun «signe de violences sexuelles avérées» sur le corps d’Alexia Daval.

Les avocats de l’accusé se sont ainsi félicités de ces déclarations, estimant que l’hypothèse du viol post mortem était désormais «totalement évacuée des débats» et que le procès pourrait désormais se «recentrer sur le dossier». Cette piste n’avait jamais été retenue par l’instruction.

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