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Camelia Jordana : ses propos sur les «hommes blancs» qui devraient «demander pardon» vivement critiqués sur Internet

Des propos qui ont provoqué une vive polémique sur les réseaux sociaux, mais aussi parmi les figures de la droite, comme Eugénie Bastié ou Florian Philippot.[AFP - Illustration]

A l'occasion de la sortie de son nouvel album «Facile» le 6 février prochain, la chanteuse Camelia Jordana s’est exprimée sur «les hommes blancs» dans une interview à L’Obs ce vendredi. Une prise de parole aujourd'hui épinglée par la Licra.

Expliquant la genèse de ses titres, la chanteuse ouvertement féministe a raconté que le titre «Si j'étais un homme» était né à la suite d'une agression qu'elle a subie, alors qu'elle était en trottinette.

Bloqué dans les embouteillages, un taxi a forcé le passage la touchant avec son véhicule. «Je suis descendue, je l’ai regardé, interloquée, et il s’est permis de me gueuler dessus. J’étais furieuse en arrivant au studio et en me demandant : si j’avais été un mec haut de 2 mètres est-ce que cet homme se serait permis de rouler sur une trottinette et de hurler ?», s’est-elle demandée après cet incident. 

Ajoutant : «J'ai écrit cette phrase : 'Si j'étais un homme', et le reste de la chanson est sorti en dix minutes.»

Elle est également revenue sur l'intégralité de son album où «l'ensemble de ces chansons disent que si j'étais un homme, je demanderais pardon, je questionnerais les peurs, et je prendrais le temps de m'interroger. Car les hommes blancs sont, dans l'inconscient collectif, responsables de tous les maux de la terre», a expliqué la chanteuse.

Des propos qui ont alors provoqué une vive polémique sur les réseaux sociaux, mais aussi parmi les figures de la droite, comme Eugénie Bastié ou Florian Philippot. Et la Licra - La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme - a ajouté qu'il s'agissait ici d'une «déclaration inconsciente» sur Twitter.

Il y a six mois, la chanteuse avait déjà défrayé la chronique avec ses propos sur la police, où elle affirmait que «des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau ». Des propos qualifiés de «mensongers et honteux» par Christophe Castaner, alors ministre de l’Intérieur. Ce dernier avait néanmoins refusé de porter plainte.

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