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La France «appelle à la libération immédiate» de l'opposant russe Alexeï Navalny

La France a appelé dimanche à la «libération immédiate» de l'opposant russe Alexeï Navalny arrêté à Moscou dès son arrivée depuis l'Allemagne[CHANDAN KHANNA / AFP]

La France a appelé dimanche à la «libération immédiate» de l'opposant russe Alexeï Navalny, arrêté à Moscou dès son arrivée depuis l'Allemagne où il se trouvait en convalescence après avoir survécu à un empoisonnement présumé.

«La France a pris connaissance avec une très forte préoccupation de l'arrestation en Russie de M. Alexeï Navalny. Elle suit, avec ses partenaires européens, sa situation avec la plus grande vigilance et appelle à sa libération immédiate», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le président du Conseil européen Charles Michel a jugé «inacceptable» l'interpellation de M. Navalny, exigeant sa libération «immédiate». La Lituanie a appelé à adopter de nouvelles sanctions contre Moscou et la Pologne à une «réponse rapide et sans équivoque au niveau de l'UE».

Le futur conseiller à la sécurité nationale du président élu américain Joe Biden, Jake Sullivan, a également appelé à la libération de l'opposant et à «tenir responsable» les auteurs de son empoisonnement en août.

L'ONG Amnesty International a quant à elle estimé que l'arrestation d'Alexeï Navalny en faisait un «prisonnier de conscience» victime d'une «campagne implacable» des autorités russes visant à «le faire taire».

Une arrestation dès son arrivée

Le principal opposant russe, Alexeï Navalny, a été arrêté par les services pénitentiaires dimanche dès son arrivée à Moscou depuis l'Allemagne, où il se trouvait en convalescence après un empoisonnement présumé, suscitant la condamnation immédiate de l'UE et des Etats-Unis. Charismatique militant anti-corruption et ennemi juré du Kremlin, M. Navalny, 44 ans, est recherché depuis fin décembre par le FSIN, le service en charge des prisons en Russie, qui lui reproche d'avoir violé les conditions d'une peine avec sursis dont il a écopé en 2014.

Alors qu'il s'apprêtait à donner son passeport pour le contrôle à la frontière, aux côtés de sa femme Ioulia, l'opposant a été approché par plusieurs policiers en uniforme qui l'ont emmené, ont constaté des journalistes de l'AFP. «Il restera en détention jusqu'à la décision du tribunal» sur son cas, a indiqué le FSIN, sans préciser à quelle date elle pourrait avoir lieu.

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