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Un virus tueur de chevaux inquiète le monde équestre français

Les éleveurs et centres équestres font très attention à ce que le virus ne se propage pas à l'ensemble de leurs chevaux. [Diarmid COURREGES / AFP]

Une violente épidémie de rhinopneumonie équine frappe la France depuis fin février. Une alerte a même été lancée, afin que des mesures sanitaires soient prises pour éviter de propager encore plus cette maladie.

Les chevaux touchés souffrent de fortes fièvres et peuvent développer des symptômes neurologiques. Dans ce cas, l’animal peut perdre ses repères ou ne plus tenir sur ses jambes. Il peut même en mourir. Le réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine (Respe) a indiqué que, jusqu’ici, aucun décès n’a été signalé sur le territoire français, même si certaines bêtes ont développé des troubles neurologiques.

Cette rhinopneumonie, nommée officiellement myeloencéphalite-EHV1, est très contagieuse. Le premier cas a été détecté en Espagne, lors d’un concours équestre à Valence, rapporte l'AFP. Depuis, des écuries du Calvados, de Haute-Savoie, de l’Hérault et de Seine-et-Marne ont été touchées. Certains de leurs chevaux avaient participé à la compétition.

Hyperthermie et symptômes respiratoires

Le Respe indique que des recherches sont menées dans d’autres départements pour identifier de possibles foyers. Il explique également que jusque-là, «les équidés présentent majoritairement des symptômes respiratoires, ou uniquement de l’hyperthermie». De leur côté, les propriétaires et personnels des centres équestres désinfectent chaque équipement ou objet en contact avec les bêtes.

La Fédération française d’équitation, en accord avec l’instance internationale et la Société hippique française, a suspendu toutes les compétitions, stages et rassemblements de chevaux, jusqu’au 28 mars.

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