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Nice veut expulser les délinquants des cités HLM

"Les locataires qui se rendent coupables d’agissements contraires à la loi ne doivent plus occuper de logements sociaux" assure Anthony Borré, adjoint à la sécurité de la ville. [CNEWS]

Ce jeudi, le conseil municipal de la Capitale azuréenne se prononcera sur une délibération visant à établir une convention de partenariat entre Côte d’Azur Habitat l’organisme qui gére 20 000 logements HLM sur le territoire de la Métropole Nice Côte d''Azur, le Préfet des Alpes-Maritimes et le Procureur de la République.

Ce partenariat doit permettre de lancer des procédures à l’encontre des locataires qui empoisonnent le quotidien des habitants des quartiers populaires. Avec l’adoption, il y a quelques mois, d’un nouveau règlement intérieur par le bailleur social Côte d'Azur Habitat, à l'initiative de son président et adjoint à la sécurité de la ville, Anthony Borré, plusieurs procédures d'expulsions ont été réclamées.

En février, ce sont dix locataires qui ont ainsi été visés par cette demande de sanction. Cinq d’entre eux venaient d’être condamnés pour trafic de stupéfiants et trois autres avaient agressé un agent du bailleur social. Les deux autres avaient commis un vol avec violence et réalisé l’aménagement sans autorisation d’une véranda sur une terrasse. «Les locataires irrespectueux qui se rendent coupables d’agissements contraires à la loi, d’agressions, d’actes d’incivisme, de dégradations ne doivent plus occuper de logements sociaux au détriment de leurs voisins et de tous ceux qui attendent un logement, justifie Anthony Borré. Cette minorité ne doit plus entacher l’image de nos quartiers». Or, ce sera à la justice de juger les demandes d'expulsion du bailleur social et à la Préfecture de les faire exécuter.  

Les élus RN dénoncent une mesure tardive

Au Rassemblement National, on se félicite de l’adoption de cette mesure. Tout en estimant qu’elle arrive un peu tard. «L’expulsion des délinquants occupant des logements sociaux était l’un de mes 15 engagements de campagne lors des municipales de 2020», rappelle Philippe Vardon, le chef de file de l’opposition RN au Conseil municipal de Nice. Ce qui me différencie de Christian Estrosi (le maire de la ville depuis 2008, Ndlr), c’est que moi, face à une telle situation, je n’aurais pas mis 13 ans pour signer un tel document permettant l’expulsion des délinquants des logements sociaux. Non, je n’aurais mis que 13 jours ! La politique est affaire de priorités».

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