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Régionales en Île-de-France : les 3 mesures phares de Laurent Saint-Martin (LREM)

Laurent Saint-Martin est député dans le Val-de-Marne. Laurent Saint-Martin est député dans le Val-de-Marne.[© Ludovic MARIN / AFP]

Député de la 3e circonscription du Val-de-Marne (94), Laurent Saint-Martin est le candidat de la majorité présidentielle pour les régionales en Île-de-France. Il est à la tête d'une équipe de choc, composée de plusieurs membres du gouvernement dont Marlène Schiappa ou encore Gabriel Attal.

Ensemble, ils portent la liste «Envie d'Île-de-France» et proposent un programme décliné en 154 actions. Parmi elles, Laurent Saint-Martin a souhaité mettre en avant son projet pour les jeunes, mais aussi le renforcement de la police régionale des transports et enfin, son fonds d'épargne populaire. 

«La seule candidature qui ne se sert pas des élections régionales comme d'un marche pied pour la présidentielle, c'est celle que je porte», explique le député, qui assure dans son prospectus de campagne «souhaiter se consacrer totalement à l'avenir de la région, à son attractivités et ses emplois».

Les jeunes, grande cause régionale

Sa première ambition ? «Donner à chaque jeune une chance de réussir en Île-de-France». Comment ? En proposant un «un revenu d’urgence pour tous les jeunes en situation de grande précarité», mais à la condition que le jeune concerné «s'inscrive à une formation, dans une logique d'emploi».

Concrètement, cette aide financière de 500 euros par mois sera destinée aux 18-25 ans, qui se retrouvent «sans emploi, ni formation». Elle pourra être versée «quelques mois [...] le temps, explique Laurent Saint-Martin, que le parcours de formation et l’embauche soient lancés».

En parallèle, le député du 94 veut lancer le «Capital jeunes». Une «garantie bancaire» pour tous ceux – de 18 jusqu'à 30 ans – qui veulent monter leur boîte, et qui portent «un vrai projet entrepreneurial ou associatif qui ait du sens». Ces derniers seront alors éligibles à un prêt de 5.000 euros, garanti par la Région.

Enfin, il promet un programme «zéro vétusté» pour l'ensemble des lycées de la région à l'horizon 2030 et propose de mettre en place un système de «mentorat», sous le nom de «un jeune, un mentor». «Jusqu'à 200.000 étudiants, professionnels ou encore retraités» pourront alors être le mentor d'un jeune, en mesure de lui proposer un accompagnement spécifique en fonction des besoins de ce dernier, «avec une priorité donnée aux enfants de l'ASE (Aide sociale à l'enfance) ou issus des QPV (Quartiers prioritaires de la politique de la ville)».

la police régionale des transports

Côté sécurité, Laurent Saint-Martin veut renforcer la police régionale des transports. «Nous voulons que la Région, pour la première fois, assume la sécurité de ses usagers dans les transports en commun», souligne-t-il, souhaitant que le conseil régional «soit davantage pilote» et qu'Île-de-France Mobilités soit «le chef d'orchestre de cette sécurité».

Pour cela, il envisage de recruter 500 nouveaux agents de sécurité, dans un premier temps, pour «un budget de 80 millions d'euros sur la première année» et avec l'ambition d'augmenter les recrutements si besoin. «Aujourd'hui, il y a un mille-feuille de la sécurité dans les transports. Il faut mieux coordonner tout ça», a-t-il ainsi déploré.

Le fonds d’épargne populaire

Enfin, le député du Val-de-Marne propose de créer un «fonds d'épargne populaire». Une solution de «financement participatif» selon lui, imaginée «pour renforcer nos PME (petites et moyennes entreprises), nos commerçants et nos artisans [...] qui ont besoin de bien recapitaliser leurs structures après la crise».

Et Laurent Saint-Martin «propose que ce soit l’épargne des Franciliens» qui viennent abonder ce fonds. «Je propose qu’à chaque fois qu’un citoyen place un euro, la Région abonde d’un euro supplémentaire [...] dans la limite de 300 euros par personne», explique-t-il. Ainsi placé, l'argent est bloqué pendant 5 ans et réutilisé pour «aider un certain nombre de petits commerces» et «dynamiser l'économie très locale». Et au bout de 5 ans, les épargnants récupèrent leur mise, doublée par le coup de pouce de la Région.

L'objectif du candidat LREM ? Capter 1 % de l'épargne supplémentaire des Franciliens réalisée pendant la crise sanitaire et estimée à 300 millions d'euros. Avec l'abondement de la Région, le fonds pourrait alors atteindre 600 millions d'euros, «très rapidement si le fonds trouve son succès».

Pour les entreprises, il s'agira ainsi de bénéficier, «selon leurs besoins», «d'un investissement en fonds propre» ou «d'un prêt très patient» qui sera «en fonction de la capacité de l'entreprise à le rembourser», détaille Laurent Saint-Martin. Selon lui, le fonds pourrait venir en aide à «plusieurs milliers d'entreprises d'ici à la fin du mandat».

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