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Université d'été : les Républicains font leur rentrée à La Baule

Michel Barnier, Philippe Juvin, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau le 20 juillet 2021. [Ludovic MARIN / AFP]

L'université d'été des Républicains a lieu ce samedi, à La Baule (Loire-Atlantique) comme chaque été. Plusieurs candidats à une éventuelle primaire seront présents alors que le doute plane toujours sur la façon dont sera désigné le représentant de la droite en 2022.

Qui sont les participants ?

Plusieurs élus Les Républicains sont attendus : Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône, Daniel Fasquelle, maire du Touquet, la présidente des Pays de la Loire Christelle Morançais, l'ex-ministre Éric Woerth ou encore l'eurodéputé François-Xavier Bellamy. Bruno Retailleau, qui a annoncé ce vendredi au Figaro ne pas être candidat à la présidentielle, sera aussi présent. Plus de 300 sympathisants devraient également assister aux débats. 

Deux candidats à une potentielle primaire de la droite seront là physiquement : Michel Barnier, ex-négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, et Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). Valérie Pécresse, également candidate, interviendra en duplex depuis Brive, en Corrèze, où elle fait sa rentrée avec son mouvement «Libres !».

Xavier Bertrand, qui a déjà fait sa rentrée mercredi à Chinon (Indre-et-Loire), fait partie des grands absents. Tout comme Eric Ciotti, candidat à une primaire de la droite, qui sera à Levens, près de Nice. Laurent Wauquiez ne sera pas non plus de la partie. Après avoir finalement renoncé à sa candidature, il effectuera ce dimanche sa traditionnelle ascension du Mont Mézenc. 

De quoi sera-t-il question ?

Plusieurs tables rondes sont prévues. Le matin, Éric Woerth animera une discussion autour de la ruralité. S'en suivra un débat sur les valeurs qui devront être défendues par la droite aux élections présidentielles de 2022. François-Xavier Bellamy devrait ensuite évoquer l’actualité internationale. Enfin, Agnès Evren, députée européenne, animera une dernière conférence sur l'impact de la crise sanitaire et l’avenir de la «génération sacrifiée».

Quid de la primaire ?

Le processus de désignation du candidat de la droite à l'élection présidentielle n'est a priori pas au programme des discussions. Si l'idée d'une primaire est dans toutes les têtes, rien n'est encore acté. Christian Jacob, président du parti, attend encore qu'un candidat se démarque naturellement des autres.

Les statuts du parti intègrent depuis 2015 le système de primaire ouverte, mais ceux-ci pourraient être changés. Le maire d'Antibes Jean Leonetti est chargé de réfléchir au meilleur système pour départager les candidats. Un sondage, commandé par LR à l'Ifop pour tester tous les candidats déclarés avant le 30 août, pourrait être déterminant. Les résultats seront connus à la mi-septembre. Quoi qu'il en soit, la question devrait être définitivement réglée le 25 septembre, lors d'un congrès où les adhérents seront invités à se prononcer.

En face, du côté des socialistes, la tenue d'une primaire a en tout cas ce vendredi bien été actée. Mais elle se fera en interne, a indiqué Olivier Faure sur France Inter. En faisant référence à la primaire citoyenne du PS en 2011, le premier secretaire du Parti a expliqué ne pas vouloir «comme l’ensemble des socialistes, revivre des moments de division qui desservent notre candidature plus qu’ils ne la servent».

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