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Prostitution : des légionnaires soupçonnés de diriger un réseau arrêtés à Nîmes

Les six suspects sont originaires de l'Europe de l'Est.[ALAIN JOCARD / AFP]

Mardi 19 octobre, six légionnaires ont été interpellés à Nîmes et dans les Bouches-du-Rhône par les policiers du Raid et de L’office central de lutte contre la traite des êtres humains (OCRTEH), dans le cadre d’une affaire de réseau de prostitution à l’échelle nationale.

Ces accusations graves qui leur sont reprochés ont été révélées par Midi Libre. Les six hommes, qui sont tous originaires d’Europe de l’Est ont été mis en examen pour proxénétisme aggravé, traite d’êtres humains, blanchiment et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, après avoir été présentés à un juge de la Juridiction interrégionales spécialisées (JIRS) de Marseille, ce vendredi 22 octobre.

Une enquête longue

Il aura fallu près d’un an de recherche pour que les enquêteurs parviennent à remonter jusqu’aux suspects. C’est au détour d’un contrôle survenu en novembre dernier que l’enquête avait démarré.

En possession d’une importante somme d’argent en liquide et de plusieurs préservatifs, une Urkrainienne avait éveillé les soupçons des douaniers de Saint-Nazaire, avant de se faire arrêter. Elle avait alors reconnu qu’elle se prostituait pour un réseau dirigé à Nîmes.

Grâce à l’enquête orchestrée par la JIRS, la procureure de Marseille, Dominique Laurens, a confirmé à nos confrères de France 3, que le réseau de prostitution était organisé depuis «la capitale du Gard». Les six militaires sont accusés d’avoir fait venir des jeunes filles originaires elles aussi des pays de l’Est.

De plus, ils sont également mis en cause dans la gestion de la partie logistique, puisqu’ils se chargeaient de la location d’appartements, du partage des annonces sur internet, et c’est aussi eux qui géraient le recrutement des standardistes pour les rendez-vous avec les clients.

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