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Paris : la lutte contre le crack s'intensifie square de la Porte de la Villette

Les toxicomanes, dépendants au crack, ont été regroupés au nord-est de Paris, dans un square «isolé». Les toxicomanes, dépendants au crack, ont été regroupés au nord-est de Paris, dans un square «isolé». [© Thomas SAMSON / AFP]

Un vendeur de crack a été interpellé mercredi en plein cœur du square de la Villette (19e), où les toxicomanes ont été déplacés le 24 septembre dernier, a communiqué la préfecture de police (PP) de Paris ce week-end.

«Mercredi [10 novembre, ndlr], un vendeur de crack a été interpellé grâce au dispositif de surveillance mis en place par les policiers de la BAC au cœur du square de la Villette», a ainsi fait savoir la PP ce samedi 13 novembre, soulignant que l'homme en question – visiblement d'origine étrangère – s'était «vu notifier une obligation de quitter le territoire».

«Il n'y a pas de zone de non-droit»

Depuis plusieurs semaines, et alors que les autorités publiques sont critiquées pour avoir déplacé les toxicomanes depuis les Jardins d'Eole (18e) jusqu'au square de la Porte de la Villette (19e), sans qu'aucune prise en charge sociale ou médicale n'ait été proposée, la PP a assuré renforcer les contrôles et ses activités dans la lutte contre les stupéfiants.

«Il n’y a pas de zones de non-droit en matière de lutte contre la drogue», avait même souligné Didier Lallement, le préfet de police de Paris, lors du dernier conseil de Paris, mercredi 13 octobre. Interrogé au sujet de la politique de lutte contre le trafic de crack, ce dernier avait détaillé «le bilan extrêmement significatif» du travail des policiers parisiens en la matière.

Au total, à cette date, 284 personnes avaient été interpellées pour trafic de crack, 328 autres pour usages de stupéfiants, et quasiment 3 kg de crack avaient été saisis, selon les chiffres de la PP. «Un ensemble très vaste d'interpellations», selon Didier Lallement, qui révélait que celles-ci avaient également permis le démantèlement de «11 cuisines de crack».

La lutte contre le crack «pourrait être supérieure» avait concédé le préfet de police, argumentant que la réponse ne pouvait être «seulement policière» mais «aussi et avant tout médicale et sociale». Expliquant que la présence des toxicomanes square de la Porte de la Villette ne pouvait être une situation pérenne, il avait expliqué «être prêt à envisager et regarder d'autres solutions», tout en ayant «l'intention de poursuivre» la répression autour du trafic de crack.

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