La «maison commune», qui réunit La République en Marche et les autres partis de la majorité pour la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, doit ouvrir ses portes ce lundi 29 novembre.
La structure se présente comme une «association» de partis «avec du contenu et des engagements communs». Elle veut ainsi être plus «qu’une simple bannière», mais ne se voit pas «comme un parti».
Cette maison a pris le nom d’«Ensemble citoyens !», le point d’exclamation renvoyant à celui d’En Marche !.
Hormis LREM, le Modem et Horizons, le parti lancé par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, d’autres acteurs de la vie politique derrière Emmanuel Macron devraient se greffer au projet. C’est le cas du parti de centre droit «Agir». Mais aussi, du mouvement «En commun !», porté par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.
Un chantier compliqué
Annoncée depuis des mois, la construction de la «maison commune» a été marquée par des points de désaccords.
D’un côté, François Bayrou plaidait pour une structure fortement intégrée, incarnant «l’espace central de la vie politique». De l’autre, Edouard Philippe ne souhaitait s’inscrire que dans une simple «majorité présidentielle» souple et informelle.
Insuffler une «dynamique»
Le principal objectif de ce rassemblement est d’insuffler une dynamique de soutien à Emmanuel Macron en vue de son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle.
Si le chef de l’Etat venait à être reconduit, «Ensemble citoyens !» devrait arbitrer les investitures de la majorité présidentielle lors des prochaines élections législatives.
«Il relève du bon sens de se coordonner, car il serait illusoire de penser qu’en 2022 une victoire à la présidentielle conduirait mécaniquement à une victoire aux législatives», avait déclaré Edouard Philippe à nos confrères du Figaro.
Hormis ces élections, «Ensemble citoyens !» doit également permettre des rapprochements entre Horizons et Agir, appelés à fusionner.