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Tiktok : deux influenceurs dansent en crop-top dans une église et reçoivent des menaces de mort

Les deux influenceurs ont publié des vidéos dans une église mercredi soir. [Kirill KUDRYAVTSEV / AFP]

Deux influenceurs ont reçu des menaces de mort après la publication, mercredi soir, de vidéos où ils dansent et miment une fellation dans une église.

Les séquences ont été visionnées plusieurs millions de fois depuis qu’elles ont été postées par Benjamin Ledig (91.000 abonnés sur TikTok) et Queen Paul (Suivi par plus de 3 millions de comptes).

Sur l’une d’elles, les jeunes hommes dansent en crop-top dans une église. Sur une autre, supprimée depuis, Queen Paul mime une fellation, a rapporté Le Parisien.

D’après le média francilien, les vidéos ont été filmées dans l’église Saint-Paul-Saint-Louis, situé dans le 4e arrondissement de Paris.

Mis au courant, le diocèse de la capitale a demandé la suppression des vidéos dans les 24 heures et se réserve le droit «d’explorer toutes les possibilités judiciaires permettant de faire cesser l’atteinte aux droits (de la paroisse)» car les lieux ont été filmés «sans autorisation».

Queen Paul s'excuse auprès des «catholiques»

Interrogé par le quotidien régional, l’influenceur Benjamin Medig a confié qu’il ne regrettait pas sa vidéo et qu’il refusait de la supprimer : «Ce que j’ai voulu dire, c’est que je ne cautionne pas ce que fait l’Église : son homophobie, le fait que le mariage homosexuel ne soit pas accepté», a-t-il confié au Parisien, précisant qu’il était «un peu alcoolisé» lors de la séquence.

L’autre influenceur, Queen Paul, a quant à lui effacé les vidéos de ses réseaux sociaux et s’est excusé «auprès des catholiques» qu’il a «pu blesser».

Les publications ont engendré un déferlement de menaces sur les réseaux sociaux. Les adresses et numéros de téléphones des influenceurs ont notamment été diffusés.

Interrogé par le Point, Benjamin a précisé que son père avait reçu des menaces de mort le visant.

Cette affaire rappelle le harcèlement subi par Mila. La jeune femme avait critiqué l’islam sur les réseaux sociaux avant de recevoir de nombreuses menaces de mort. Des internautes avaient été condamnés pour leur messages. 

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