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«La France a élu le néant, elle est tombée dedans» : Eric Zemmour en meeting depuis le Mont Saint-Michel

Au lendemain des meetings de Valérie Pécresse et Marine Le Pen, le candidat conservateur Éric Zemmour est en déplacement en Normandie ce samedi 19 février. Le candidat de Reconquête ! a fustigé l'actuel président Emmanuel Macron et son mandat.

Devant un millier de sympathisants agitant des drapeaux tricolores les pieds dans la boue, le candidat du parti Reconquête! n'a pas fait de nouvelle annonce mais insisté sur l'image sur l'importance de l'indépendance de la France

«Toute ma vie, je combattrai cette vision de la France vassale, de la France valet, de la France marionnette», a-t-il souligné, estimant que «puissance de la France» était en péril, à cause notamment d'Emmanuel Macron, seul rival politique qu'il ait cité samedi, à 50 jours du premier tour de la présidentielle.

«Macron veut être l'intime des grands de ce monde, sans jamais les affronter lorsqu'ils nous marchent dessus, au point de faire paraître la France minuscule (...) En 2017, la France a élu le néant et elle est tombée dedans», a-t-il lancé sous les clameurs de son public criant «Zemmour président».

«La France n'est pas une ONG»

Rappelant qu'il prévoyait d'augmenter de près de 30 milliards d'euros le budget de la Défense d'ici à 2030, il a aussi insisté sur les économies à faire en arrêtant de distribuer «des chèques cadeaux d'aide au développement de 140 millions d'euros à la Chine». «Nous ne voulons pas plus d'assistanat chez nous que d'assistanat mondial ! La France n'est pas une ONG», a-t-il lancé.

Pour Eric Zemmour, ce meeting normand était aussi l'occasion de présenter sa dernière recrue venue du Rassemblement national, l'eurodéputé Nicolas Bay, bombardé aussitôt vice-président de Reconquête!.

 

A la tribune, Nicolas Bay, conseiller régional en Normandie, a lui aussi vu dans le mont Saint-Michel le «symbole de la France éternelle qui ne veut pas mourir», alors qu'elle est «menacée par l'immigration de masse, l'islam politique», mais aussi «l'État tentaculaire, bureaucratique et spoliateur».

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