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Les locaux d'EELV et du PCF vandalisés après les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle

Le local d'EELV a été tagué de «traitre» et le PCF de «sac à merde».[MARTIN BUREAU / AFP]

A Lille et à Nantes, des locaux EELV et PCF ont été vandalisés, tagués du mot «traîtres». Les deux partis ont indiqué qu’ils portaient plainte contre X, lundi 11 avril.

A Nantes, les inscriptions ont été tracées à la peinture bleu foncé sur les portes d’entrée des deux permanences. Des jets de projectiles ont brisé la vitrine du local d’EELV à l’endroit où était accrochée une affiche électorale. Dans un communiqué de presse, EELV Pays de la Loire a déclaré : «Ces agissements ont vraisemblablement eu lieu pendant la soirée électorale du premier tour de la présidentielle. Ils sont d’autant plus condamnables». Le local du PCF a également été tagué par les mots «sac à merdes», marqués à la peinture.

Sur Twitter, la directrice de campagne d’Anne Hidalgo et maire de Nantes Johanna Rolland a déclaré : «Tout mon soutien face à ces actes inadmissibles et contraires au respect des principes élémentaires du débat démocratique dans notre République».

Menaces pour le PCF à Lille

La fédération communiste du Nord a également indiqué avoir déposé plainte après que la porte d’entrée de son siège à Lille a été endommagée par des personnes reprochant au candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel d’avoir empêché la gauche d’arriver au second tour. 

Selon nos confrères de France 3 Hauts-de-France, l’incident a eu lieu dimanche vers 21h30, alors qu’une demi-douzaine de militants communistes étaient rassemblés au siège de la fédération. Ils ont alors insulté les communistes, leur reprochant d’avoir présenté un candidat à la présidentielle face à Jean-Luc Mélenchon arrivé en troisième position. Selon eux, le candidat LFI aurait pu se qualifier pour le second tour grâce aux voix du PCF. La fédération communiste du Nord, la plus importante du parti avec 2.400 adhérents, a indiqué avoir également reçu des messages de menaces et d’insultes.

Karine Trottein, secrétaire générale du PCF Nord, a exprimé son désarroi à l'AFP, en affirmant avoir «rarement connu un scrutin à l'ambiance aussi délétère» et appelle désormais à «regarder vers l’avenir et discuter pour renforcer la gauche au sein de l’Assemblée nationale».

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