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Législatives 2022 : Eric Woerth dénonce «la prise de pouvoir idéologique de l'extrême gauche»

Eric Woerth a ouvert la porte à un ralliement des socialistes déçus par ce rapprochement vers l’extrême gauche à LREM. [ERIC PIERMONT / AFP]

Ancien membre de LR aujourd’hui rallié à LREM, Eric Woerth a vivement critiqué ce jeudi 5 mai les accords passés entre LFI et les forces de gauche en vue des législatives de juin prochain.

Sur la table depuis quelques jours, l’accord passé entre les dirigeants du PS et ceux de LFI doit être validé par les socialistes ce jeudi soir lors d’un conseil national. Le président de la Commission des finances de l'Assemblée a mis en garde la gauche traditionnelle contre un rapprochement idéologique avec l’extrême gauche.

«C'est une alliance un peu contre-nature, c'est la prise de pouvoir idéologique de Jean-Luc Mélenchon, et donc de l'extrême gauche, sur la gauche toute entière, c'est évidemment assez problématique pour la France», a affirmé le député de l’Oise sur France 2.

Il a lourdement critiqué l’extrême gauche en France, «dangeureuse» selon lui car porteuse d’un «autre modèle pour notre pays» basé sur l’affaiblissement de l’Europe et voué à «la paupérisation du pays».

Bernard Cazeneuve comme exemple

L’ancien maire de Chantilly (Oise) a rendu hommage à Bernard Cazeneuve, «l’un des rares» à avoir annoncé son départ du Parti socialiste après les négociations pour aboutir à un accord entre LFI et le PS ce mercredi. Il a jugé «cette proposition politique totalement incohérente» en raison de la divergence des deux groupes sur des questions centrales comme l’Europe ou encore la réforme des retraites.

Eric Woerth a ouvert la porte à un ralliement à LREM des socialistes déçus par ce rapprochement vers l’extrême gauche. Il a expliqué que le président de la République Emmanuel Macron «a fait sauter les digues qui étaient en grande partie artificielles entre d'un côté des sociaux-démocrates et de l'autre des gaullistes, libéraux, républicains».

Interrogé sur un rapprochement similaire de l’autre côté de l’échiquier politique entre les LR et l’extrême droite, l’ancien ministre du Travail sous Nicolas Sarkozy a affirmé que «ça devrait créer les mêmes cris d’indignation».

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