«Qu'est-ce qu'on attend pour voter une loi interdisant le burkini dans les piscines ?», s'interroge Robert Ménard

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Invité de Laurence Ferrari ce jeudi 19 mai dans la Matinale de CNEWS, Robert Ménard a réagi avec véhémence à un sujet d’actualité : le port du burkini dans certaines piscines de l’Hexagone. Le maire de Béziers (Hérault) a milité pour son interdiction générale, appelant les membres du gouvernement à prendre des décisions rapides.

Agacé, il propose une solution radicale. Questionné sur l'actualité brûlante du burkini dans les piscines, adopté cette semaine par le conseil municipal de Grenoble, Robert Ménard a fait part de son incompréhension entre les prises de position du gouvernement sur ce sujet et ses actions législatives.

«Il y a eu je ne sais pas combien de projets de loi. Ma femme a fait une proposition de loi visant à interdire le burkini dans les piscines. Monsieur Darmanin, dans ses dernières déclarations, il me semble qu’il est sur cette même position. Qu’est-ce qu’on attend ?», a questionné le chef de la municipalité de Béziers au micro de CNEWS.

Il a invité la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne, à passer à l’action rapidement sur ce dossier afin d’envoyer un premier message fort contre l’islamisme.

«Madame Borne, qu’est-ce qu’elle attend pour tout de suite proposer quelque chose là-dessus, où il y aurait une immense majorité des parlementaires, bien au-delà des siens, pour dire “on interdit le burkini dans les piscines”. C’est le plus mauvais signe qu’on puisse donner, ça rabaisse un certain nombre de femmes à un statut qu’on ne veut pas et parce qu’on met un holà à l’islamisme politique. Qu’est ce qui nous empêche de le faire ?», a fustigé Robert Ménard.

Il a ciblé la gauche française comme son principal ennemi sur cette thématique, demandant au Président de la République d’écouter l’opposition à droite.

«Si l’opposition le propose, le gouvernement pourrait peut-être une fois, ce qu’il n’a pas fait pendant cinq ans, écouter son opposition. Il me semble que c’est une espèce de bon sens, de raison qu’il faut avoir. Le problème, c’est qu’on a quitté le bon sens, la raison et qu’on a une gauche dangereuse maintenant», a conclu le président de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée.

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