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Elisabeth Borne : «Quand Jean-Luc Mélenchon prétend vouloir être Premier ministre, c'est surtout le premier menteur»

«Il ment tellement qu’il en arrive à se contredire lui-même», a encore dit Elisabeth Borne au sujet de Jean-Luc Mélenchon au lendemain du premier tour des législatives. [LUDOVIC MARIN / AFP]

La Première ministre Elisabeth Borne a qualifié ce lundi Jean-Luc Mélenchon de «premier menteur», en accusant le leader Insoumis de gonfler les chiffres de son camp aux législatives.

La cheffe du gouvernement ne mâche pas ses mots. «Quand Jean-Luc Mélenchon prétend vouloir être Premier ministre, c'est surtout le premier menteur», a-t-elle déclaré ce lundi, devant les candidats du camp présidentiel réunis en visio-conférence.

Selon Elisabeth Borne, le leader de la gauche unie, rassemblée sous la bannière Nupes, «ment sur les résultats de son camp en gonflant les chiffres pour faire les gros titres à 20 h».

Jean-Luc Mélenchon avait effectivement clamé dimanche soir, à l'issue du premier tour des législatives, que la Nupes arrivait «en tête» et serait «présente dans plus de 500 circonscriptions au deuxième tour». Or, selon les totalisations du ministère de l'Intérieur, contestées par la Nupes, la gauche unie serait distancée de quelque 21.000 voix par le camp Macron. Et selon un décompte de l'AFP, la Nupes ne se hisse au second tour que dans 357 circonscriptions.

«Jean-Luc Mélenchon a montré à nouveau ses pires travers»

«Dès hier, Jean-Luc Mélenchon a montré à nouveau ses pires travers : quand il n’est pas en tête, il accuse les chiffres», a apppuyé Elisabeth Borne, estimant que «quand on ment à ce point aux Français, on ne les respecte pas».

La Première ministre, qui s'exprimait depuis le Calvados où elle est elle-même en campagne, devant plus de 250 candidats connectés en ligne, a aussi affirmé que Jean-Mélenchon mentait sur le programme des candidats macronistes, «en insinuant partout que nous voudrions augmenter la TVA».

«Notre programme est clair : pas un impôt de plus. C’est ironique de la part de quelqu’un qui veut créer 30 nouvelles taxes et 35 nouveaux interdits», a-t-elle souligné.

«Il ment tellement qu’il en arrive à se contredire lui-même, capable d'expliquer en même temps que la police tue et qu’il n’est pas 'anti-flic'», a-t-elle insisté.

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