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Cyberattaque visant le département d'Indre-et-Loire : ce que l'on sait

Environ 250 serveurs informatiques du conseil départemental de l'Indre-et-Loire sont bloqués à cause de cette attaque. [Unsplash/Mika Baumeister]

Le conseil départemental d'Indre-et-Loire est visé par une cyberattaque depuis lundi. Plus de 13.000 personnes en subissent potentiellement les conséquences.

Les trois quarts des installations informatiques du conseil départemental d'Indre-et-Loire sont corrompus. Depuis lundi, la collectivité est visée par une cyberattaque d'envergure, qui paralyse son système informatique, et notamment l'envoi et la réception de courriels.

D'après le communiqué publié par le conseil, cela représente «environ 250 serveurs informatiques bloqués». L'Agence nationale de sécurité informatique et la cellule de cybercriminalité du ministère de l'Intérieur se sont saisies de l'affaire, qui a commencé dans la nuit de dimanche à lundi. Une plainte a par ailleurs été déposée.

Ce mercredi 13 juillet, le directeur de la communication du conseil départemental d'Indre-et-Loire a confirmé : «Nous sommes toujours paralysés». L'institution, a mis des «mesures d'urgence» en place et indique que «plus de 13.000 personnes sont potentiellement impactées».

La paye de juillet «des 2.591 agents du département, environ 8 millions d'euros par mois, sera assurée au plus près des dates habituelles», promet le communiqué. «Le versement de l'aide personnalisée d'autonomie (APA)» est lui aussi garanti. Cela représente environ 5 millions d'euros, pour 8.350 bénéficiaires.

Un département pourtant bien protégé

Les 2.130 personnes concernées par la prestation de compensation du handicap (PCH) obtiendront aussi leur versement tandis que les bénéficiaires du RSA, eux, «ne sont pas impactés». En effet, «le versement de cette allocation est assuré par la Caisse d'allocations familiales».

Concernant les 4.800 mandats pour paiement de factures, de subventions au profit d'Ehpad et d'établissements sociaux et médico-sociaux, les services du département contacteront «sans délai les partenaires les plus impactés pour traiter leur cas en priorité dès que la situation reviendra à la normale».

En attendant, les investigations se poursuivent pour déterminer les causes de cette attaque. Sachant que, fin 2021, un audit sur la sécurité informatique du département, réalisé dans le cadre du plan de relance, avait pourtant montré que le «niveau de protection de l'Indre-et-Loire était au-dessus de la moyenne des départements».

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