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Refus d'obtempérer : le conducteur d'un véhicule percute un policier à Vénissieux, les forces de l'ordre font feu

Un policier a été percuté dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône) par un conducteur refusant de se soumettre à un contrôle. Les forces de l'ordre ont neutralisé les deux personnes à bord du véhicule.

Un refus d'obtempérer de plus. Cette nuit, aux alentours de minuit, deux patrouilles de police (Brigade anti-criminalité et groupe de sécurité de proximité) ont procédé au contrôle d'une voiture sur un parking à Vénissieux (Rhône), précédemment signalée comme étant volée. 

Les policiers ont tenté de contrôler le conducteur, mais ce dernier n'a pas obtempéré et a démarré brusquement, percutant un policier qui est passé sur le capot, avant d'être projeté au sol. 

D'après une source proche du dossier à CNEWS, le policier renversé a pu faire feu à huit reprises, touchant le conducteur à la tête et neutralisant le passager. L'autre fonctionnaire, un stagiaire, a tiré trois fois. 

Le conducteur de la voiture a été hospitalisé et serait dans un état critique. 

Les deux victimes sont défavorablement connues des services de police. Le conducteur, grièvement blessé, pour des faits de cambriolage, vol à main armée et une affaire liée aux stupéfiants. Le passager, décédé, était connu pour vol et recel. 

Gérald Darmanin soutient les policiers

En déplacement en Corse ce vendredi, suite aux violents orages qui ont frappé l'île de beauté, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté un soutien aux policiers sur le terrain, en réponse à la multiplication des refus d'obtempérer. 

«Je veux apporter mon soutien aux policiers en général. Je laisse le soin à la justice de pouvoir définir s'ils (les deux policiers ayant fait feu à Vénissieux ndlr) ont agi dans les conditions conformes au code de déontologie. Il faut encourager nos policiers et nos gendarmes, qui tous les jours risquent leurs vies, pour rétablir l'ordre républicain», a annoncé le ministre de l'Intérieur. 

Tout en restant prudent, Gérald Darmanin, a mis en avant les premiers éléments de l'enquête, relayés notamment par le parquet de Lyon.

«Je veux souligner que cette voiture était manifestement volée, et que les deux personnes, dont l'une est décédée et l'autre est entre la vie et la mort, sont très défavorablement connues des services de police, et que ces individus ont refusé de répondre à un contrôle».  

Une enquête pour recel de vol, refus d’obtempérer aggravé et violences avec arme sur agents de la force publique confiée à la DDSP (direction départementale de la sécurité publique), a indiqué le parquet de Lyon. 

L'IGPN, la «police des polices» a quant à elle été saisie suite aux tirs des policiers, comme à chaque fois que des fonctionnaires sont amenés à faire usage de leur arme. Les deux policiers auteurs des tirs sont d'ailleurs actuellement entendus par l'IGPN, sous le régime de la garde à vue. 

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