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Paris : «insupportable et scandaleux», le clip homophobe du rappeur Tovaritch ne passe pas

Plusieurs associations ont déjà prévu de porter plainte. Plusieurs associations ont déjà prévu de porter plainte. [©Instagram @tovaritch_]

Plus connu pour ses frasques que pour sa musique, le rappeur d'origine russe Tovaritch a créé la polémique après la diffusion de son dernier clip, dans lequel il tient des propos ouvertement homophobes. Plusieurs associations LGBT ont décidé de porter plainte.

«C'est pas l'Marais ici, non c'est pas la gay pride. J'aime pas les hommes qui s***** des hommes». Voilà le genre de propos que tient le rappeur Tovaritch dans son dernier clip 2CB, diffusé depuis le 7 septembre dernier. Des propos qui ont poussés plusieurs associations, dont Stop Homophobie, à porter plainte.

«Venez on fait la paix»

Et le rappeur ne s'est pas arrêté là, car en plus de cibler la communauté LGBT ainsi que le quartier parisien du Marais dans son clip, ce dernier s'est également rendu au Centre LGBTQI+, situé rue Beaubourg (3e), où il s'est filmé en train d'acheter un gâteau «gay» avant d'entrer dans ce lieu, justement imaginé pour lutter contre toutes formes de discrimination.

«Comme vous faites du super travail, je me sentais redevable, je vous ai offert une petite tarte», lance-t-il à l'un des bénévoles du centre, se filmant discrètement. Une scène volontairement insolente et moqueuse, qu'il a ensuite diffusée sur son compte Instagram et titrée «Venez, on fait la paix».

Un comportement homophobe et discriminatoire condamné par de nombreux élus parisiens, dont Yohann Roszéwitch, le maire adjoint de Paris Centre chargé de la lutte contre les discriminations, qui a assuré sur Twitter «condamner cet acte et ces propos».

«Insupportable et scandaleux»

Même chose du côté de Clément Beaune, le ministre délégué chargé des Transports, qui a jugé «insupportable et scandaleux» les propos tenus par ce rappeur inconnu du grand public, apportant son «plein soutien» au Centre LGBTQI+, invitant à continuer «le combat contre la bêtise, la violence et l’intolérance».

«C'est vous qui avez un problème avec moi, ce n'est pas moi», répond aujourd'hui Tovaritch sur ses réseaux sociaux, estimant être la cible d'«un acharnement» mais le «prendre avec humour», tout en se congratulant d'avoir réussi la médiatisation de son dernier clip.

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