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Polémique après qu'un assistant parlementaire LFI s'est moqué de la mort d'un militant RN

Le tweet d'Allan Brunon a provoqué de vives réactions. [@Capture Twitter]

Un message d’un assistant parlementaire LFI à propos d’un militant RN récemment décédé a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux.

Sa réaction a suscité la stupeur et l’indignation dans le camp du Rassemblement national. Alors que Marine Le Pen rendait hommage sur Twitter à un militant, Kévin Cormillot, récemment décédé, Allan Brunon, assistant parlementaire du député LFI Gabriel Amard, s’est fendu d’un commentaire particulièrement violent, qu’il a depuis effacé.

«Il retrouvera en enfer ses idoles. Les Léon Gaultier, les Pierre Bousquet et les autres Waffen-SS, fondateurs du FN», a-t-il ainsi commenté.

«Bonjour Gabriel Amard, est-ce vous qui enseignez ce genre d’horreurs à votre collaborateur Allan Brunon ? Le groupe LFI-NUPES se réjouit-il de la mort de jeunes gens atteints de cancer», a ainsi questionné la députée RN du Var Laure Lavalette, dévoilant par ailleurs la maladie ayant tué le jeune homme.

La saillie a immédiatement fait l’objet d'autres réactions. «Mais quel ignoble tweet. (…) Nous ferons respecter la mémoire de ce garçon exemplaire», a écrit Caroline Parmentier, députée du Pas-de-Calais, en se demandant comment l’auteur des mots avait-il pu les écrire.

La vice-présidente RN de l’Assemblée nationale, Hélène Laporte, a de son côté dénoncé des «propos remplis de haine qui en disent long sur le danger des idées qu’ils portent», en pointant «l'humanisme à géométrie variable (qui) est désormais la marque de fabrique de la France insoumise».

Candidat aux élections législatives en Isère, où il s’est incliné dès le premier tour, Allan Brunon a aussi été pris à partie par la candidate RN de la circonscription, Nathalie Germain (qui avait été battue au second tour par la concurrente d'Ensemble). «Je vous attends sur la 10e circonscription de l’Isère pour la dissolution», a-t-elle défié, en imaginant une future nouvelle campagne législative. «Vous êtes une honte, aucun respect, vous devriez être exclu de votre parti», a-t-elle ajouté.

Alors qu’il a effacé son message, Allan Brunon n’a pas réagi aux réponses indignées dont il est la cible. La communication du groupe LFI-Nupes à l’Assemblée nationale a indiqué à nos confrères de BFM que «s’il a effacé son tweet, c’est qu’il devait l’effacer».

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