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Grand-Est : Franck Leroy élu président de la région, en remplacement de Jean Rottner

Franck Leroy, grand gagnant face à Laurent Jacobelli s’est dit à l’issue des résultats, «déterminé» face à l’extrême droite. [Frederick FLORIN / AFP]

Franck Leroy, maire d’Épernay dans la Marne et soutien du président Emmanuel Macron, a été élu ce vendredi 13 janvier président de la région Grand Est, succédant ainsi à Jean Rottner (LR) qui avait démissionné en décembre dernier.

Un opposant déterminé face à l’extrême droite. Franck Leroy, maire d'Épernay dans la Marne et soutien du président Emmanuel Macron, a été élu ce vendredi 13 janvier président de la Région Grand Est avec 96 voix contre 34 pour l'autre candidat, le RN Laurent Jacobelli. Il succède ainsi à Jean Rottner (LR) qui avait démissionné fin décembre.

Pas moins de 169 votants avaient pris part au scrutin, comptabilisant au total 38 bulletins nuls et un blanc. Franck Leroy, grand gagnant face à Laurent Jacobelli, s’est dit à l’issue des résultats, «déterminé» face à l’extrême droite : «je combattrai avec force toutes les extrémismes et les dérives populistes qui fragilisent notre démocratie», a-t-il lancé dans son discours après son élection. 

Malgré sa défaite, le porte-parole du RN et député de la Moselle, Laurent Jacobelli lui a présenté ses «félicitations républicaines» tout en ajoutant : «vous êtes un président sous surveillance».

Un départ polémique pour l’ancien président

En plus de son combat politique, le nouveau président se pose également en défenseur du tissu économique régional et acteur du «changement dans la continuité». Ainsi, jeudi déjà Franck Leroy annonçait sa démission en tant que maire d’Épernay, un poste qu’il occupait depuis l'année 2000.

Si ce centriste était anciennement le vice-président de la région et occupait déjà l’intérim de Jean Rottner, le départ de ce dernier ne s’était pas fait sous les meilleurs auspices. 

En effet, le 20 décembre dernier, il avait annoncé qu'il quittait la vie publique et se retirait de «l'ensemble de (ses) mandats» en raison «d'impératifs familiaux». Quelques jours après, il avait annoncé rejoindre le cabinet de conseil et promoteur immobilier Réalités, recevant de vives critiques de la part des élus régionaux, remettant en doute la sincérité de son mandat au sein de la région Grand Est.

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