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Paris : Rachida Dati dénonce le dispositif de sécurité disproportionné mis en place autour de Matignon

Le quartier a été placé sous haute protection depuis l'attaque des militants écologistes. Autour de Matignon, le quartier a été placé sous haute protection depuis l'attaque des militants écologistes. [© Thomas SAMSON / AFP]

Récemment attaquée par des militants de la cause environnementale, la résidence de la Première ministre Elisabeth Borne, installée rue de Varenne (7e) dans l'Hôtel de Matignon, a été placée sous haute surveillance. Une sécurité renforcée du quartier qui ne plaît pas à la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, qui dénonce une «situation inacceptable pour les riverains et les commerçants».

Une «entrave totale». Dans un courrier envoyé à la Première ministre Elisabeth Borne, la maire du 7e arrondissement Rachida Dati fait part de son agacement face au dispositif de sécurité mis en place aux abords de Matignon, depuis que bâtiment – qui abrite les bureaux et le logement de fonction de la cheffe du gouvernement – a été pris pour cible avec de la peinture orange par des activistes du climat début janvier.

Une action symbolique et pacifique menée par des militants de la cause environnementale, membres de Dernière Rénovation, qui avaient également visé le ministère de la Transition écologique ainsi que Bercy.

Des rues fermées à la circulation

Des attaques qui ont conduit à la fermeture de la rue de Varenne à la circulation dans sa portion comprise entre la rue du Bac et la rue de Bellechasse (7e). Une «décision complétement disproportionnée» selon la maire du 7e arrondissement, notamment pour les habitants du secteur qu subissent déjà, selon elle, «des fermetures aléatoires sans information préalable», et ce, «depuis plusieurs années».

Selon l'édile, même si «un système de filtrage avec contrôle préalable a été mis en place, permettant la réouverture de la rue à la circulation», celui-ci «est régulièrement durci et l'accès demeure trop fréquemment interdit par les agents présents sur place», contraignant de «nombreux riverains du secteur à dévier leurs itinéraires habituels de plusieurs centaines de mètres pour accéder à leurs domiciles».

En outre, Rachida Dati déplore que cette situation menace d'un côté «la sécurité des piétons et notamment des enfants qui empruntent cet itinéraire», et de l'autre perturbe l'activité professionnelle des commerçants de la rue, «déjà lourdement touchés par la hausse du prix de l'énergie».

 L'élue LR demande donc à la préfecture de police de Paris, dirigée par Laurent Nuñez, «de trouver une solution équilibrée et acceptable par tous», expliquant qu'il fallait imaginer un «dispositif garantissant réellement la liberté d'aller et venir des riverains et des commerçants du secteur de la rue de Varenne».

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