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Loi Immigration : Gérald Darmanin prêt à discuter de quotas avec les LR pour limiter les régularisations

Le projet de loi prévoit aujourd'hui un titre de séjour «métiers en tension» pour les sans-papiers des secteurs peinant à recruter, tels que la restauration, ou encore le bâtiment. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Gérald Darmanin doit présenter son projet de loi immigration ce mercredi 1er février en conseil des ministres, mais ce texte est loin d'obtenir une majorité de voix favorables pour passer. Pourtant, le ministre l'assure : le gouvernement reste ouvert «à toutes les discussions dans le cadre du parlementaire»

Une nouvelle fois, le gouvernement tend la main aux députés du parti d'Eric Ciotti, dont le soutien est crucial pour l'adoption au parlement du projet de loi immigration. Ainsi, dans un entretien au Parisien, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est dit prêt à discuter de «quotas pour limiter les régularisations», ce samedi 28 janvier.

«Je sais qu'il y a aussi des critiques sur le volet travail du texte. Parlons-en! Chez les LR, certains défendent l'idée d'instaurer des quotas pour limiter les régularisations. Discutons-en.», a expliqué Gérald Darmanin, tout en ajoutant : «Nous sommes ouverts à toutes les discussions dans le cadre du débat parlementaire».

La crainte de la régularisations massives

Le projet de loi prévoit aujourd'hui un titre de séjour «métiers en tension» pour les sans-papiers des secteurs peinant à recruter, tels que la restauration, ou encore le bâtiment. Pour le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, cette mesure conduirait à une «régularisation massive» qui «va ouvrir les vannes de l'immigration».

Mais le ministre de l'Intérieur l'assure : «cette crainte est infondée». Car, «pour bénéficier de ce titre, il faut trois ans de vie sur le territoire national. Cela ne concerne que les métiers en tension. Il a une validité de seulement un an, qui n'ouvre pas de droit au regroupement familial».

Ainsi, explique le ministre, «si (Eric) Ciotti et (Bruno) Retailleau veulent modifier ce que nous proposons pour être absolument sûrs qu’il n'y a pas de régularisation massive, on en discutera évidemment».

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