Une zone de contrôle englobant 83 communes autour de Strasbourg a été installée ce mercredi 1er février après la détection du virus de la grippe aviaire sur une mouette morte.
La grippe aviaire ne sévit pas uniquement dans les élevages de canards : ce mercredi 1er février, le virus a été détecté sur la dépouille d'une mouette rieuse, à Strasbourg (Bas-Rhin). La préfecture a immédiatement installé une zone de contrôle temporaire d'un rayon de 20 km autour de la ville.
83 communes sont situées dans ce périmètre. Elles doivent se soumettre à différentes mesures listées dans l'arrêté préfectoral, visant à prévenir l'apparition de cas dans les élevages. Il est notamment question d'un renforcement des mesures de biosécurité, comme la mise à l'abri des volailles, et d'une surveillance renforcée des élevages à l'aide d'analyses de laboratoire.
#grippeaviaire | Mise en place d’une zone de contrôle temporaire de km suite à un cas sur #Strasbourg
communes concernées : Arrêté préfectoral https://t.co/LXEgatgxR5
mesures mises en place : https://t.co/0ixQG6jCkx pic.twitter.com/kbysU2x2sK— Préfète de région Grand Est & du Bas-Rhin (@Prefet67) February 1, 2023
Cette vigilance accrue concerne aussi les oiseaux sauvages puisque toute mortalité «sans cause évidente» doit être signalée à l'antenne départementale de l'Office français de la biodiversité. Il faut se tenir éloigné de ces animaux et ne pas les nourrir.
A l'intérieur de cette zone de contrôle il est par ailleurs interdit «en tout temps et en tous lieux, de ramasser des oiseaux sauvages vivants ou morts et de les transporter».
La préfecture recommande également au public d'«éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages». Le virus de la grippe aviaire persiste et reste actif principalement dans les fientes, mais aussi dans les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
La zone de contrôle ne pourra être levée qu'après un délai de 21 jours, à condition qu'«aucun signe évocateur d'influenza aviaire» n'ait été décelé dans les exploitations au cours de cette période, et si «aucun nouveau cas n'est survenu dans la faune sauvage libre». Dans le cas contraire, elle sera maintenue jusqu’à «stabilisation de la situation».