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Trottinettes électriques : amendes plus élevées, âge d'accès relevé... De nouvelles règles pour les utilisateurs

Exemple d'utilisation d'une trottinette électrique sur un trottoir à Nice. Un «observatoire national des micro-mobilités» devrait également être créé. [© Valery HACHE / AFP]

Les règles d'utilisation de la trottinette électrique se renforcent en France. Comme l'avait annoncé le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune au début du mois, le gouvernement présente ce mercredi 29 mars un plan de régulation pour mieux encadrer la pratique de ce nouveau mode de transport.

Amendes plus élevées, âge d'accès relevé... Voilà ce qu'a annoncé le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune ce mercredi, en espérant que ces nouvelles mesures permettent une meilleure régulation des trottinettes électriques, personnelles tout comme celles disponibles à la location en libre-service, et in fine, de faire baisser le nombre d'accidents.

Des mesures qui s'imposent

Parmi les mesures les plus importantes, le ministre a déjà expliqué sur Europe 1 ce mercredi vouloir relever l'âge minimum pour utiliser une trottinette électrique sur la voie publique de 12 à 14 ans, mais aussi augmenter les amendes qui sanctionneront les mauvais comportements de 35 à 135 euros, notamment pour verbaliser plus sévèrement la conduite sur les trottoirs ou à deux sur une trottinette.

De leur côté, les opérateurs de free-floating qui louent des trottinettes à la minute, qui sont par exemple au nombre de 3 à Paris, devront signer une charte dite «d'engagements des trottinettes en libre-service», afin d'améliorer la sécurité des usagers mais aussi de garantir que ces services soient plus vertueux et respectueux de l'environnement, d'une part concernant leur mode de recrutement, et d'autre part vis-à-vis du recyclage de leurs trottinettes et pièces détachées.

En outre, un «observatoire national des micro-mobilités» – composé à la fois d'associations d'usagers mais aussi de professionnels du secteur et de politiques – devrait également être créé, notamment pour «connaître les causes exactes de l'accidentologie». Un outil important, selon le ministre délégué chargé des Transports qui entend ainsi «produire des connaissances objectives sur l'usage des trottinettes électriques en France».

Quant à savoir si le casque pourrait devenir obligatoire, le ministre a assuré que la discussion «se poursuivait sur le sujet». Si la mesure ne fait pas partie du plan de régulation présenté aujourd'hui, Clément Beaune n'a en effet «pas fermé la porte» à ce que le casque soit intégré dans les prochains mois, expliquant que «s'il fallait le rendre obligatoire pour les trottinettes, il faudrait également le rendre obligatoire pour les vélos».

«Vous voyez que nos forces de l'ordre sont mobilisées sur beaucoup choses, pour contrôler cela, c'est très difficile», a-t-il ajouté, concédant que son but était aussi d'«encourager» plutôt que de décourager, la pratique de «ce mode de transport», évoquant un «enjeu écologique». Pour autant, le ministre s'est dit «bouleversé par les témoignages de familles» de victimes d'accidents, qui ont demandé à renforcer l'encadrement de la pratique.

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