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Rassemblement national : imbroglio autour de la «démission» de Joris Hébrard

Le député du Vaucluse avait déclenché une polémique en interne au Rassemblement national, en assistant à l’inauguration d’une mosquée franco-turque. [ALAIN JOCARD / AFP]

L’annonce de la démission du député du Rassemblement national Joris Hébrard ce mardi 4 avril a suscité une vaste confusion au sein du parti, contraint de justifier les raisons du futur départ de son élu du Palais-Bourbon.

Une affaire qui refait surface. Ce mardi 4 avril, nos confrères du Point ont annoncé la démission du député RN du Vaucluse Joris Hébrard. Pourtant, plus tard dans la matinée le principal intéressé a réfuté le terme de démission, évoquant une «fake news». Son départ du Palais-Bourbon a pourtant été annoncé par le porte-parole du RN, Thierry D’Aigremont.

Cependant, une source proche du parti a réaffirmé la volonté de Joris Hébrard de «redevenir Maire du Pontet», dont il est aujourd'hui l'adjoint de la municipalité. Or, en «application de l’article L.O. 176 du code électoral», il ne peut se retrouver «en situation de cumul des mandats».

Ainsi, cette même source a indiqué que Joris Hébrard ne quitterait pas son mandat de député et qu’il sera remplacé par sa suppléante Catherine Jaouen «dans les prochains jours».

L’élection de Joris Hébrard à la mairie du Pontet permettrait également au RN d’éviter des élections législatives partielles dans la première circonscription du Vaucluse.

Pour rappel Joris Hébrard avait créé une importante polémique, le 17 mars dernier, au sein de son parti en participant à l’inauguration d’une mosquée franco-turque.

Une initiative qui avait été condamnée par Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement national dans l’Hémicycle, et qui avait conduit le bureau exécutif du RN à sanctionner le député d'un blâme. L'ex-candidate à la présidentielle a par ailleurs tenu avait précisé qu’il s’agissait d'une «initiative personnelle de ce député».

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