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Montpellier : quelle est l’origine de cette puissante explosion entendue en pleine nuit ?

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont partagé leurs inquiétudes. [Thibaud MORITZ / AFP]

Aux alentours de 1h12, dans la nuit de mardi à mercredi, une forte explosion a été entendue dans plusieurs quartiers de Montpellier. Il pourrait s’agir d’un avion de chasse ayant franchi le mur du son.

Un grand «boom». De nombreux habitants des quartiers montpelliérains de Saint-Jean-de-Védas, de Carnon, de Palavas-les-Flots ou encore de Pérols (Hérault) ont entendu, dans la nuit de mardi à mercredi aux alentours de 1h12 du matin, une très forte détonation.

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont partagé leurs inquiétudes espérant trouver une réponse quant à l’origine de ce bruit. «Tout mon appart a tremblé, des fenêtres se sont ouvertes. On dirait une explosion mais le bruit semblait loin», a écrit un internaute.

 

 

«Qui peut m'expliquer l’origine ce bruit d'explosion à Montpellier ? Les vitres ont carrément bouger», s’est interrogé un autre utilisateur de Twitter.

En réalité, cela serait loin d’être un tir de mortiers et encore moins des coups de feu. Le bruit entendu pourrait s’agir d’un avion de chasse ayant franchi le mur du son. En effet, une vaste opération militaire, baptisée Poker 2023, s’est déroulée cette nuit dans le ciel héraultais.

Selon Actu.fr, de nombreux avions de chasse et des Rafale ont d’ailleurs participé à cette simulation de raid aérien nucléaire. S’ajoutent à cela les éléments des Forces aériennes stratégiques de l’Armée de l’Air et des appareils de la Force aéronavale nucléaire de la Marine nationale.  

Ainsi, le grand «boum» survient lorsqu’un avion atteint ou dépasse la vitesse du son, soit 340 mètres par seconde ou 1230 km/h. Cette vitesse est également appelée Mach 1. Ce mercredi matin, l’armée de l’air n’avait toujours pas confirmé cette hypothèse.

Le 20 septembre 2020, un événement similaire s’était produit en région parisienne. «Un Rafale de la permanence opérationnelle de Saint-Dizier en intervention réelle pour porter assistance à un aéronef en perte de contact a été autorisé à passer le mur du son pour rejoindre l'appareil en difficulté. Il a passé le mur du son à l'est de Paris», avait alors écrit le porte-parole de l’armée de l’Air et de l’espace, le colonel Spet pour rassurer les Franciliens.

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