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Aide médicale d'Etat : une question de «santé publique», selon François Braun

François Braun a indiqué qu’il était nécessaire d’avoir «une vision globale de la santé». [Ludovic MARIN / AFP]

Interrogé ce dimanche 28 mai sur l'aide médicale d'Etat, le ministre de la Santé François Braun a expliqué qu'elle présentait de grands enjeux de santé publique, et est aussi revenu sur l'aide médicale d'urgence.

Une question de santé publique. François Braun, ministre de la Santé, s’est exprimé ce dimanche sur la question de l’aide médicale d'Etat, qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins en France.

Selon lui, l’AME, qui est l’un des sujets dont le gouvernement s’est dit prêt à discuter avec les Républicains dans le cadre du projet de loi immigration, présente «des enjeux de santé publique».

Un enjeu majeur de la santé publique

Interrogé à ce sujet, ce dimanche 28 mai, au Grand jury RTL/LCI/Le Figaro, le ministre de la Santé a rappelé que l'aide médicale d'Etat (AME) représentait «0.5%, même un peu moins, de l'ensemble du budget de la Sécurité sociale», et souligné qu'elle présentait des enjeux «extrêmement forts qui sont des enjeux de santé publique». 

De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est confié au Parisien ce dimanche, et s’est dit prêt à discuter des modalités de cette aide médicale que LR souhaite limiter à une aide médicale d’urgence.

Une aide médicale d'urgence qui fait débat

Sur ce point, le ministre de la Santé a vivement réagi, se demandant comment il était possible de qualifier la nature d’une urgence. «Ça veut dire quoi l'urgence, ça veut dire combien de temps ? Est-ce qu'on va soigner un diabète qui est déséquilibré et qu'on va laisser se déséquilibrer après ?», a-t-il déclaré.

François Braun a également indiqué qu’il était nécessaire d’avoir «une vision globale de la santé» : s’il y a «un nouveau Covid qui arrive chez des gens qui pourraient bénéficier de l'aide médicale d'Etat, on ne va pas les traiter (...) et on va laisser la maladie se développer ?», s’est interrogé le ministre.

En revanche, l’élu a jugé «anormal qu'il y ait des filières pour venir faire, en France, des soins qui peuvent être faits dans le pays d'origine de ces patients», et estime qu’il a «un équilibre à trouver». 

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