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Elisabeth Borne qui vapote au Parlement : risque-t-elle une amende ?

Elisabeth Borne Elisabeth Borne en train de vapoter à l'Assemblée nationale [Ludovic MARIN / AFP]

Elisabeth Borne a été filmée une nouvelle fois en train d’utiliser sa cigarette électronique à l’Assemblée nationale. Cette pratique est pourtant interdite et est en théorie passible d’une amende.

La Première ministre récidiviste. Elisabeth Borne a été vue, une nouvelle fois, avec une cigarette électronique, ce lundi 12 juin, alors qu’elle se trouvait à l’Assemblée nationale pour le vote d’une énième mention de censure contre son gouvernement.

Ce n’est pas la première fois que l’opposition se plaint sur les réseaux sociaux du fait que la Première ministre vapote au sein de l'Hémicycle, la pratique étant strictement interdite.

un lieu de travail collectif

En effet, l'Hémicycle est un lieu collectif de travail.Et bien qu'il n'accueille pas du public, fumer en son sein est passible d’une amende d'un montant de 68 euros. Cette amende forfaitaire peut, si elle est non acquittée, faire l’objet d’une majoration jusqu'à 450 euros.

Par ailleurs, l’État peut aussi, en tant que responsable des lieux, écoper d'une amende de 135 euros, laquelle peut même atteindre 750 euros en cas de majoration. Contactés par CheckNews, le service de vérification de Libération, l'Assemblée nationale et le Sénat confirment en effet qu’il est bien «interdit de fumer dans l’Hémicycle, l’interdiction s’appliquant à la cigarette électronique».

Jusqu'à présent, Elisabeth Borne n'a pourtant jamais été sanctionnée. Pourtant, en 2021, alors qu’elle était ministre du Travail, elle avait déjà été épinglée pour son vapotage à l'Assemblée. Maxime Minot, député de la 7e circonscription de l’Oise, l’avait ainsi critiquée sur les réseaux sociaux. «Sympa la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, qui vapote tranquillement pendant que je lui pose une question dans l’Hémicycle», avait-il dénoncé.

Les critiques, surtout de la part des oppositions ont depuis régulièrement égratigné la pensionnaire de Matignon lorsqu'elle vapote. «Et dire que c'est aux insoumis qu'on fait des leçons de maintien. La Première ministre a une cigarette électronique sur la joue en pleine séance sur la motion de censure. Elle fume discrètement en pleine séance. C’est poli et respectueux du Parlement ?», s'est lundi interrogé Antoine Léaument, député LFI de l’Essonne. Selon les députés de la majorité, cette polémique est «vaine et inutile».

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