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Mort de Nahel à Nanterre : ce que l'on sait de la version du policier

Le procureur de la République de Nanterre a donné plusieurs informations jeudi 29 juin sur l’enquête menée après la mort de Nahel, dont la version du policier ayant tiré sur l’adolescent de 17 ans.

L’enquête suit son cours. Jeudi 29 juin, le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, s’est exprimé en direct depuis la commune dans laquelle est décédé Nahel. L’adolescent de 17 ans a été mortellement blessé par balle, mardi 27 juin, par un agent de police qui menait un contrôle routier avec son collègue.

Lors de sa conférence de presse, le procureur de Nanterre a déclaré que le policier ayant reconnu avoir tiré sur le jeune garçon a été placé en garde à vue pour homicide volontaire, affirmant que les opérations de dépistage d’alcool et de drogue s’étaient avérées négatives.

Surtout, Pascal Prache est revenu sur la version du policier mis en cause. Il a ainsi énuméré les motifs mentionnés durant sa garde à vue pour justifier son geste qui aurait été motivé par «la volonté d’éviter une nouvelle fuite du véhicule, la dangerosité du comportement routier du conducteur - induisant chez le policier la peur que quelqu’un soit renversé - la crainte d’être percuté par le véhicule à son redémarrage», et «la peur de voir son collègue plus avancé dans l’habitacle du véhicule, blessé par le mouvement de cette voiture», a-t-il listé.

Les extraits vidéos analysés

Le procureur a précisé que le second agent présent sur place avait été entendu : «Lors de leurs auditions, tous deux ont précisé s’être sentis menacés en voyant le conducteur redémarrer, se trouvant à proximité d’un mur dans leur dos», a déclaré Pascal Prache.

«Une confrontation a été ordonnée, notamment sur les propos tenus lors du contrôle, et au regard d’une des vidéos amateur diffusée sr les réseaux sociaux», a mentionné le procureur, affirmant que l’agent avait reconnu une partie des propos entendus dans l’extrait.

«Les investigations techniques sur ces enregistrements ont été confiées à l’IRCJN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, NDLR), afin de préciser leur teneur et leur auteur», a-t-il terminé.

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