Invité de la Matinale sur CNEWS ce jeudi, le ministre du Travail Olivier Dussopt s’est exprimé sur la mort d’une nouvelle personne à Nîmes, trois jours après celle d'un enfant de 10 ans. «Nous devons continuer à aller plus vite, plus loin», dans le déploiement du maintien de l’ordre, a-t-il estimé.
Le signe de la gravité d’une situation. Olivier Dussopt, ministre du Travail, a partagé ses réflexions suite au décès d’un jeune homme de 18 ans tué par balles dans le quartier Pissevin à Nîmes, dans la nuit du mercredi au jeudi. Le même quartier où un enfant de 10 ans est décédé lundi dernier, tué par balles alors qu’il rentrait en voiture avec son oncle.
«Je ne crois pas que ce soit un signe d’impuissance» mais «plutôt le signe de l’importance des faits qui sont commis dans ces quartiers comme dans d’autres», a indiqué le ministre sur le plateau de CNEWS, alors que la CRS 8 était déployée sur les lieux du drame ces derniers jours.
Olivier Dussopt a également indiqué que cet événement tragique signifiait que «nous devons continuer à aller plus vite, plus loin» dans le déploiement du maintien de l'ordre.
Une civilisation perdue ?
Interrogé sur le terme «reciviliser» utilisé par le président Emmanuel Macron lors de son entretien avec Le Point, le ministre a estimé que «notre pays, aujourd’hui, connaît des difficultés de valeurs et de respect. La violence est partout» et que «cette violence fait aussi écho à d’autres violences : à des violences verbales, à des appels à la violence».
Sur le plateau de CNEWS, Olivier Dussopt n'a pas hésité à remettre en question certains hommes politiques «qui considèrent que menacer de mort un maire, que décapiter le président de la République, plus précisément son effigie, c’est quelque chose de chose de légitime. Ce sont parfois aussi les responsables de cette montée de violence».
