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Cagnes-sur-Mer : le locataire refuse de libérer le logement comme prévu, le propriétaire se retrouve à la rue

La mairie de Cagnes-sur-Mer a essayé de trouver des solutions pour les deux parties. [LOIC VENANCE / AFP]

À Cagnes-sur-Mer, près de Nice (Alpes-Maritimes), une famille s’est retrouvée sans domicile à cause de leur locataire qui refuse de libérer leur appartement.

Une situation complexe. Après plusieurs années passées sur l’île de La Réunion, une famille a décidé de revenir en métropole. À leur retour, leur locataire n’a pas voulu leur rendre leur logement comme convenu.

Comme le rapporte Le Figaro, c'est ainsi que cette famille de quatre personnes, Sarah, Franck et leurs deux enfants, s’est retrouvée à la rue du jour au lendemain à cause de leur locataire.

C’est sur Facebook que Sarah a fait part de son désarroi. Alors que le locataire de leur appartement situé à Cagnes-sur-Mer était prévenu depuis janvier de leur retour et qu’il allait devoir libérer le bien, ce dernier a refusé de partir le moment venu.

Le 18 août au matin, la famille s’était rendue sur place pour signer la fin du bail et effectuer l’état des lieux, mais l'homme s’est enfermé à l’intérieur du logement et a même menacé le couple avec un couteau à travers une vitre.

La police et la mairie avertis

La famille a alors rapidement contacté la police et une plainte a été déposée mais la situation n'a pas bougé. «Aujourd’hui, nous sommes sans domicile, avec deux enfants dont un bébé de 21 mois» a écrit Sarah, sur son post Facebook.

La mère de famille a également remis en cause «ces lois» qui permettent de «mettre à la rue une famille». En effet, dans ce cas de figure, il est impossible d’appliquer la loi anti-squat puisque la fin du bail du locataire n’a pas été signée et qu’il n’y a pas eu d’état des lieux.

De son côté, la mairie de Cagnes-sur-Mer a essayé de trouver des solutions pour les deux parties.

En effet, Noëlle Palazzetti, adjointe au logement et aux questions sociales du maire cagnois Louis Nègre a expliqué au Figaro avoir «domicilié la famille au CCAS (Centre communal d'action sociale)».

Cela permet à la famille de pousuivre certaines démarches administratives, de scolariser leur premier enfant, d’avoir des aides sociales et de pouvoir signer des contrats de travail par exemple.

Concernant le locataire, ce dernier a aussi été reçu à la mairie. Il a expliqué qu'il n'avait pas d'emploi, de très faibles revenus et que par conséquent, il n'avait pas les moyens de trouver un nouveau logement. La mairie de Cagnes-sur-Mer a affirmé ne pas vouloir en arriver à l'expulsion du locataire.

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