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«Revenu d’émancipation jeunes» : qui pourra bénéficier de cette aide de 500 euros ?

Cette aide sera tout d’abord accessible sur une période de 6 mois et sera renouvelable une fois. [vegefox.com/AdobeStock]

Un «revenu d’émancipation jeunes» va être expérimenté par le département de Meurthe-et-Moselle. Il s’élèvera à près de 500 euros par mois et s’adressera, sous conditions, à un public ayant entre 16 et 25 ans et ce dès le premier semestre 2024. Voici qui pourra en bénéficier.

C’est un test. Des jeunes âgés de 16 à 25 ans et résidants en Meurthe-et-Moselle pourront bientôt prétendre à obtenir un «revenu d’émancipation jeunes» de 500 euros mensuel, dès début 2024. C’est ce qu’ont annoncé ce mardi 21 novembre les élus à l’origine du projet.

Cette aide sera accessible sur la base de critères sociaux à des jeunes âgés entre 16 et 25 ans et qui n’ont «peu ou pas de revenus» et qui n’ont pas non plus la possibilité d’accéder à d’autres aides de l’Etat (Crous…). Elle sera tout d’abord accessible sur une période de 6 mois qui sera renouvelable une fois.

Aujourd’hui, environ 300 personnes seraient éligibles pour le moment dans le département. La priorité de cette aide est de toucher des jeunes «en rupture familiale, ou en situation d’errance, ou en période de transition entre les études et l’emploi», explique le conseiller départemental en charge du projet, Lionel Adam.

La CAF, le département et la mission locale comptent unir leurs forces pour trouver les personnes susceptibles de pouvoir en bénéficier. Lionel Adam assure qu’une telle idée est un «coup de tonnerre social» car l’aide ne dépend ni de l’existence d’un projet et n’est ni un «contrat» avec une entreprise.

De son côté, la présidente du Conseil départemental Chaynesse Khirouni (PS) a assuré que cette aide n’était pas un «énième dispositif» ou encore un «revenu de solidarité active jeunes, ni un revenu de base».

Concrètement, cette expérimentation doit durer environ 3 ans et le budget de départ s’élève à 1 million d’euros. Le département de Meurthe-et-Moselle souhaite toutefois avoir un soutien financier de l’Etat et compte notament sur le Fonds de solidarité.

A noter que l’agglomération lyonnaise et le département de la Loire-Atlantique testent déjà des aides similaires.

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