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Police : violences urbaines, trafic de drogue... Quels rôles pour les CRS «nouvelle génération», installées cette semaine en France ?

Ces compagnies «nouvelle génération» s'inspirent de la CRS 8, installée en juillet 2021 par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. [NICOLAS TUCAT / AFP]

Trois compagnies républicaines de sécurité (CRS) «nouvelle génération» se sont installées cette semaine en France. Inspirées des unités d'élites, elles interviendront en soutien des forces locales.

Spécialisées dans les situations d'urgence et mobilisables très rapidement, trois compagnies républicaines de sécurité (CRS) «nouvelle génération» ont été mises en place cette semaine dans le sud, l'ouest et le centre-est de la France. La CRS 81 a notamment été déployée lundi dernier, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

L'installation de ses 194 membres dans la cité phocéenne a été suivie par celle, jeudi, de la CRS 82 à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), près de Nantes. Ce vendredi, la CRS 83 a également pris ses quartiers dans la métropole lyonnaise, à Chassieu (Rhône), et une quatrième compagnie, la CRS 84, sera mise en place à Montauban (Tarn-et-Garonne) au printemps 2024.

Déployables 24 heures sur 24, ces CRS seront appelés à soutenir les forces locales lors de violences urbaines, de manifestations qui dégénèrent ou pour la sécurisation de grands événements.

Ces compagnies «nouvelle génération» s'inspirent de la CRS 8, installée en juillet 2021 par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Mis en place un an environ après des violences à Dijon impliquant des membres de la communauté tchétchène, la CRS 8 est établie à Bièvres, en région parisienne, mais susceptible d'intervenir dans tout le pays.

La CRS 81, basée dans le nord de Marseille, sera également mobilisée pour «mener des opérations offensives dans la lutte contre les trafiquants de drogue». Selon la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, elle sera engagée «pour rétablir l'ordre public, avec une technicité particulière, en appui de nos opérations de pilonnage et des opérations judiciaires liées au trafic de stupéfiants».

Les membres de ces compagnies, «déjà CRS ou venus d'autres corps et services» sont «d'origine diverses et d'aptitudes multiples», d'après la directrice centrale des CRS, Pascale Dubois. Ils ont été sélectionnés après une série de tests et formés spécialement pour ces missions d'urgence. «A l'instant T, a minima, une cinquantaine d'effectifs» peuvent être déployés en dix minutes seulement.

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