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Supporter tué à Nantes : le chauffeur VTC mis en examen pour homicide volontaire

Deux jours après la mort d’un supporter du FC Nantes poignardé en marge du match de L1 face à Nice, un chauffeur de VTC a été mis en examen ce lundi pour homicide volontaire.

Un chauffeur de VTC a été mis en examen ce lundi pour avoir poignardé un fan du FC Nantes, après une altercation en amont du match de football FC Nantes-OGC Nice. L’homme est poursuivi pour homicide volontaire et extorsion avec arme, a annoncé le procureur de la République de Nantes Renaud Gaudeul.

Peu avant 20h samedi soir, «au moins six véhicules» transportant des supporters niçois du centre-ville vers le stade de la Beaujoire avaient été pris à partie «par un nombre important de supporters du FC Nantes», provoquant une altercation violente.

Le chauffeur du véhicule a reconnu lors de sa garde à vue avoir frappé un supporter pour se défendre, selon lui, avec une arme appartenant à un autre supporter nantais présent sur les lieux. 

des coups mortels

L'autopsie de la victime, âgée de 31 ans, a bel et bien révélé deux blessures «compatibles avec l'usage d'une arme blanche», l'une au niveau de l'épaule, l'autre sur le thorax, a précisé le procureur. 

«Le chauffeur repousse un individu qui tombe au sol et lui porte un premier coup de couteau. Le supporter se relève, tente de fuir, et est alors atteint d'un second coup de couteau», a-t-il détaillé à partir d’un enregistrement vidéo.

Il aurait ensuite réclamé «plusieurs centaines d'euros» pour compenser les dommages sur son véhicule. «Craignant pour leur vie», les supporters se sont exécutés et ont retiré «une somme avoisinant les 1.000 euros», a-t-il poursuivi. 

Un second chauffeur mis en examen 

Un second chauffeur a été mis en examen pour violences volontaires et altération de preuves, a précisé le procureur dans la soirée.

D'abord entendu en tant que témoin, il a été placé en garde à vue après que les enquêteurs se sont aperçus que l'enregistrement vidéo de son véhicule avait été effacé.

Une carte mémoire de l’enregistrement a toutefois été retrouvée à son domicile. Celui-ci «donne une description assez précise de la scène» et «permet de voir que des coups ont été portés» par ce chauffeur «semble-t-il avec une matraque télescopique», a expliqué le procureur.

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