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Voeux du Nouvel An 2024 : Jeux Olympiques, élections européennes, «réarmement civique»... Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron

Le président de la République Emmanuel Macron a adressé ce dimanche 31 décembre son message d’«unité» dans ses traditionnels vœux aux Français, espérant tourner la page d’une année mouvementée et amorcer la relance d'un quinquennat à la peine.

Entre bilan, espoir et projets. Comme chaque année depuis qu'il occupe la fonction suprême et comme ses prédécesseurs, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a exprimé aux Français ses vœux du Nouvel An, en ce soir du dimanche 31 décembre 2023.

Ainsi, lors de son allocution, le président de la République a détaillé le «nouveau cap» envisagé pour cette nouvelle année 2024, avec notamment les Jeux Olympiques de Paris en ligne de mire.

Dès le début de son allocution, il a remercié «tout particulièrement» la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne et ses ministres, alors que circulent les rumeurs d'un remaniement, voire d'un changement à Matignon.

«L’action n’est pas une option»

L’année 2024 doit être «une année de la détermination, de l'efficacité et des résultats», a déclaré le président de la République lors d'une allocution de 13 minutes, depuis les jardins de l'Élysée. «J'aurai l'occasion dans les prochaines semaines de vous dire comment notre nation relèvera ces défis», a ajouté Emmanuel Macron, confirmant une prochaine prise de parole. 

«L'action n'est pas une option. L'action est notre devoir pour les générations futures. Voilà pourquoi je serai inlassablement du côté de ceux qui agissent au service du pays (...) Jamais du côté de ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements ou leurs intérêts personnels», a poursuivi le président.

Il a par la suite détaillé sa volonté d'«agir pour l'école, l'enfance et l'éducation afin de rétablir le niveau de nos élèves, l'autorité de nos professeurs, la force de notre enseignement laïque et républicain», a encore déclaré le chef de l'État, promettant un «réarmement civique» aux contours encore flous après «le réarmement économique» et «le réarmement de l'État et de nos services publics».

«Continuer l’Europe ou la bloquer»

Le Président a dit vouloir faire de 2024 une «année de détermination» alors que se tiennent en juin les élections européennes, lesquelles, a-t-il insisté, seront «décisives» pour le pays puisqu'il s’agira, selon lui, de «continuer l’Europe ou de la bloquer».

«Nous aurons à faire le choix d'une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l'héritage de Jacques Delors», a-t-il dit, et choisir entre «affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos».

«Nous n'oublions pas les otages du Hamas»

Sur le plan international, Emmanuel Macron a enfin évoqué la guerre entre Israël et le Hamas, en adressant ses pensées aux familles des otages toujours retenus par le groupe terroriste, assurant ne pas les oublier.

«Nous ne les oublions pas», a ainsi déclaré le chef de l’État. «Quarante-et-un Français ont été assassinés, et je pense ce soir à leurs familles comme je pense aux familles de nos compatriotes encore retenus en otage», a-t-il ajouté, selon un bilan provisoire. 

Une allocution objective ? 

Cette allocution a aussi fait éclater au grand jour la difficulté de ce second quinquennat sans majorité absolue à l'Assemblée nationale pour gouverner. Emmanuel Macron a donc «assumé» les réformes impopulaires, comme celle des retraites, ou controversées, comme la loi sur l'immigration qui a divisé son camp, sans pour autant mentionner les vagues de contestation à travers le pays ou encore les émeutes urbaines après la mort du jeune Nahel.

Néanmoins, pour démontrer que son mandat n'est pas aussi entravé que l'affirment ses détracteurs, il a dressé le bilan des réformes adoptées et il a affirmé se placer du côté de «l'action», «jamais du côté de ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements ou leurs intérêts personnels».

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