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Loi immigration : «Il y a encore des combats à mener», déclare le ministre des Transports Clément Beaune

Clément Beaune a ainsi relevé plusieurs problématiques. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Alors que des rumeurs de remaniement reviennent avec insistance depuis l’adoption de la loi immigration, Clément Beaune a déclaré, ce mercredi 3 janvier, qu’il existe encore «des combats à mener» à ce sujet.

Elle ne semble pas avoir fini de faire parler d’elle. La loi immigration a fait à nouveau réagir le ministre des Transports, Clément Beaune, qui a estimé «qu’il y a encore des combats à mener».

Après avoir organisé un dîner avec d’autres ministres en désaccord sur ce texte le soir du vote, il a déclaré qu’il «faudra revenir sur le principe de la caution étudiante», «revoir la mesure sur l’Aide personnalisée au logement» et enfin «éviter tout nouveau débat sur l’Aide médicale d’État» pour les étrangers sans papiers.  

Plaider en faveur du «dépassement» de la droite et de la gauche

Représentant de l’aile gauche du gouvernement de Macron, le ministre des Transports a ainsi admis qu’il existait des «sensibilités, des histoires différentes et des débats compliqués» au sein de la majorité. Il a cependant ajouté que cela ne l’empêchait pas de vouloir «remonter sur le ring».

Alors que la loi immigration a été votée avec le soutien de la droite et de l’extrême droite, entraînant la division de la majorité, Clément Beaune a dit souhaiter plaider en faveur du «dépassement» de la droite et de la gauche.

«Préserver l’héritage de 2017»

Après le vote du texte, seul Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, a démissionné. Bien que le Rassemblement National ait voté pour cette loi, il a assuré que «le clivage entre nous, les pro-européens, et les nationalistes qui ont été pour la sortie de l’euro, contre le vaccin européen, en soutien de Monsieur Poutine, existe plus que jamais».

Pour lui, «il faut préserver l’héritage de 2017 : le dépassement, le combat européen et le combat contre l’extrême droite. Sans oublier les progrès de société, comme la fin de vie».

Suite aux rumeurs d’un éventuel remaniement, Clément Beaune a rappelé qu’il était nécessaire «d’être utile» pour faire intégrer un gouvernement et que cela reposait sur une «proposition». «Tant que ces conditions sont réunies, je serai heureux de servir», a-t-il conclu.  

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