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Journée mondiale du braille : qui est le Français qui en est à l'origine ?

Ce jeudi 4 janvier 2024 se tient la journée mondiale du braille, un système d’écriture qui permet aux personnes aveugles de lire. Une date qui a été choisie en l’honneur du jour anniversaire de son créateur, le Français Louis Braille.

«Qui rencontre un aveugle comprend le bienfait de la vue» disait l'historien français Charles Dollfus. Le braille est un système d’écriture lié au toucher qui permet aux personnes aveugles et mal-voyantes de lire. Cette invention est célébrée le jeudi 4 janvier via une journée mondiale choisie en l’honneur de son créateur, Louis Braille. 

Né le 4 janvier 1809 en Seine-et-Marne, Louis Braille n'est pas né aveugle. C'est à l'âge de 3 ans qu'il se blesse en manipulant les outils de bourrelier de son père. Il perd alors la vue à l'oeil droit. Trois ans plus tard, la blessure a entraîné une infection et une cécité complète du jeune garçon. 

Malgré cela, Louis Braille a poursuivi le travail du cuir. Ses parents, soucieux de voir leur fils avoir une bonne éducation ont obtenu pour lui une bourse. Alors qu'il est âgé 10 ans, le jeune enfant a pu intégrer l’Institution royale des jeunes aveugles. Brillant élève, il a rapidement eu des responsabilités et a réfléchi à une amélioration du système de lecture de Charles Barbier de la Serre. 

Il a d'ailleurs eu l'opportunité de rencontrer l'inventeur et lui a soumis ses propositions d'amélioration en créant un alphabet pour aveugles plutôt qu'un système de sonographie. Ces dernières n'ont pas bien été accueillies par Charles Barbier de la Serre. 

A tout juste 18 ans, Louis Braille a terminé de mettre au point son alphabet, qui est déjà plus facile d'utilisation et plus évolué que le système de Barbier. Il continuera de l'améliorer tout au long de sa vie. 

Une santé fragile

Musicien et organiste de talent malgré sa cécité, Louis Braille a également transposé son système au monde de la musique permettant de transcrire les notes pour les aveugles. 

Atteint de tuberculose lorsqu'il était jeune étudiant à l’Institution royale des jeunes aveugles, il est à nouveau touché par des quintes de toux très violentes alors qu'il n'a que 26 ans, ce qui le force à abandonner progressivement l'enseignement. 

Victime de plusieurs hémorragies pulmonaire il s'est éteint en janvier 1852. Un siècle plus tard, l'État français lui a rendu hommage en lui faisant intégrer le Panthéon. Cependant, ayant émis le souhait d'être inhumé dans son village natal après sa mort, ses mains y ont été conservées.  

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