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Malaises voyageurs dans le métro : bientôt le trafic ne s'arrêtera plus, annonce Valérie Pécresse

Cette nouvelle doctrine dans la prise en charge des malaises voyageurs pourrait éviter de nombreux retards. [Martin BUREAU / AFP]

La présidente de la région Ile-de-France et d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse a annoncé, ce mardi 27 février, que désormais, en cas de malaise voyageur dans un métro parisien, la victime sera sortie de la rame permettant sa prise en charge sans figer le trafic pour l'ensemble des usagers.

Un panel de décisions pour fluidifier le trafic. La présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse a annoncé ce mardi que désormais, afin de fluidifier le trafic du métro parisien, les voyageurs victimes d'un malaise seront pris en charge hors de la rame, pour laisser la circulation se poursuivre. 

«Concernant les malaises voyageur, nous avons une doctrine absurde qui consiste à, lorsqu'un usager s’évanouit dans le métro, au lieu de le sortir de la rame pour le faire respirer, on le traite comme s'il avait été victime d'un choc comme un accident de la route, et on le place en position latérale de sécurité (PLS). Et on arrête la rame en attendant l'arrivée des secours», a résumé Valérie Pécresse, avant de détailler une évolution, chez nos confrères de BFM Business. 

«C'est le contraire de ce qui est appliqué à Londres. Il faut sortir la personne de la rame. On vient enfin d'avoir la validation d'un protocole Samu. Pour les malaises voyageurs, nous n’arrêterons plus désormais les rames de métro», a-t-elle expliqué.

un nouveau protocole pour les Colis suspects ?

D'après IDFM, des discussions ont été entamées à la RATP en février pour déployer cette nouvelle mesure. Un dialogue social doit être mené ligne par ligne au mois de mars auprès des conducteurs et agents de station, qui seront formés dans l'optique d'une entrée en vigueur en juin, «avant les Jeux olympiques». La RATP a confirmé ce calendrier, en précisant que la formation de son personnel débuterait d'ici quelques semaines.

Valérie Pécresse est également revenue sur la gestion des colis suspects dans le métro, amorçant là-aussi une évolution du protocole actuel. 

«Nous sommes toujours soumis au plan Vigipirate. C'est donc impossible de faire comme dans plusieurs pays à savoir sortir le colis suspect de la rame. Néanmoins, ce que l'on va faire c'est de mettre en place des brigades cynophiles, où les chiens pourront venir renifler le colis afin de lever le doute en un quart d'heure, avant de sortir le paquet de la rame», a poursuivi la présidente de la région Ile-de-France. 

Elle a enfin insisté sur le déploiement de «l’intelligence artificielle», pour repérer «les colis suspects à l'aide de caméras, là-encore afin d'éviter de bloquer les rames du métro parisien» durant des heures, a conclu Valérie Pécresse. 

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