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Hommage aux victimes du terrorisme : tout savoir sur la cérémonie nationale qui se tient à Arras ce lundi

Le Premier ministre Gabriel Attal préside ce lundi à Arras (Pas-de-Calais) la journée annuelle d'hommage aux victimes du terrorisme, dans la ville du professeur Dominique Bernard, assassiné le 13 octobre par un ancien élève radicalisé.

Pour la première fois, la cérémonie nationale d’hommage aux victimes de terrorisme ne se tiendra pas Paris. Elle se déroule ce lundi 11 mars, dans la ville d’Arras, et sera présidée par Gabriel Attal.

Le chef du gouvernement et ancien ministre de l'Éducation nationale a souhaité délocaliser cette cérémonie en hommage au professeur de français Dominique Bernard, poignardé à mort le 13 octobre dernier devant son établissement, le collège-lycée Gambetta, par un ancien élève âgé de 20 ans et fiché pour radicalisation islamiste.

Selon le programme officiel, Gabriel Attal prendra donc la place du président Emmanuel Macron qui préside d'habitude cet hommage à Paris aux Invalides, où a été érigée une statue de bronze symbolisant la parole des victimes qui perdure même après leur mort.

Environ 600 invités sont attendus à la citadelle d’Arras dans la matinée. Parmi les personnes présentes, des familles de victimes, des ministres ou encore des élus locaux. Un discours sera prononcé par le Premier ministre. Sont également prévues des lectures de textes ainsi que des hommages aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard.

Samuel Paty et Madrid également en mémoire

En effet, l’assassinat de Dominique Bernard est survenu trois ans après l'assassinat d'un autre enseignant, le professeur d'histoire-géographie Samuel Paty, décapité près de son collège dans les Yvelines le 16 octobre 2020 après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression.

Cette journée nationale a été créée en 2020 et revêt également une dimension européenne puisqu'elle se tient à la date anniversaire des attentats du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts).

L'an dernier, le président Emmanuel Macron avait salué la «dignité» et l'exigence de «vérité» et d’«humanité» qui ont marqué les procès des attentats de la décennie passée en France, notamment ceux de Nice et du 13 novembre 2015. Un musée-mémorial du terrorisme doit par ailleurs ouvrir ses portes au premier semestre 2027 à Suresnes, près de Paris.

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