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Fin de vie : «Il est nécessaire de mieux accompagner ceux qui souffrent», estime Gabriel Attal

Ce mardi 12 mars, lors des questions au gouvernement, Gabriel Attal est revenu sur le projet de loi sur la fin de vie annoncé dimanche par Emmanuel Macron. Le Premier ministre a promis de travailler à l’élaboration d’un texte visant à «mieux accompagner ceux qui souffrent».

«Faisons de cette loi, une grande loi de dignité». Lors des questions au gouvernement, ce mardi 12 mars, Gabriel Attal s'est longuement exprimé sur le projet de loi sur la fin de vie, annoncé par Emmanuel Macron dimanche, dans un entretien accordé à nos confrères de La Croix et de Libération.

«Nous avons écouté et entendu ces citoyens qui attendent que nous fassions évoluer notre droit», a-t-il déclaré dans l’Hémicycle, estimant qu’il était «nécessaire de mieux accompagner ceux qui souffrent».

Alors que ce projet de loi sera présenté en Conseil des ministres dans le courant du mois d’avril, pour un début des travaux parlementaires le 27 mai prochain, le Premier ministre a assuré que le thème de la fin de vie «imposait la concertation» et «méritait un vrai temps de débat». «Il n’y a pas de sujet plus sensible que celui de la fin de vie. La décision de mourir est la plus lourde qui soit, nous devons l’encadrer avec une grande prudence», a-t-il ajouté.

Des critères précis

Selon l’Élysée, ce projet de loi tend à proposer un «autre chemin possible» pour les personnes «que l’on ne peut pas soulager» et non un «nouveau droit».

Le texte fixe des critères «très précis et stricts», pouvant se cumuler. En effet, pour pouvoir bénéficier de cette «aide à mourir», il faut être majeur, mais aussi avoir «un discernement plein et entier», ce qui exclut par exemple les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Il faut aussi «souffrir d’une maladie incurable et avoir un pronostic vital engagé à court ou moyen terme». L’Élysée a tenu à rappeler que les maladies psychiques ou de type neurodégénérative sont exclues de ces critères.

Le débat autour de ce projet de loi risque de fortement animer le Parlement, les élus étant particulièrement divisés sur ce texte.

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